Épisode 2
Avec la participation de Ian McKellen dans le rôle de Pierre |
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Près de la rivière
Après qu'ils soient arriver près de la rivière, Angel recommence à parler.
Angel : On va où ?
Lucas : On passe la porte et tu vas comparaître devant les juges.
Angel : Pourquoi ?
Lucas : Je te l'ai déjà expliqué ! Quand tu te suicides, tu dois être jugé ! Et comme c'est ce que tu as fait, je t'amènes devant les juges !
Angel : Et si je ne veux pas ?
Lucas : Je t'y amènerai de force !
Angel : Et si je m'enfuis ?
Lucas : Je ne te le conseille pas car sinon, tu vas devenir une hors la loi et les juges ne seront vraiment pas contents !
Angel : Les pauvres !
Lucas : Et le jour où tu te feras prendre, tu es sûre d'échapper à leur clémence !
Angel : Ah, ils ont une fille ! C'est un joli nom Clémence !
Lucas : C'est ça, rigole ! Tu n'en mèneras pas large devant les juges !
Angel : Il sont combien ?
Lucas : Trois ! Et avant que tu ne veuilles savoir leur nom, je peux te dire qu'ils n'en n'ont pas.
Angel : C'est quand même bizarre le système mortuaire !
Lucas : Le système de l'au-delà ! Pas mortuaire.
Angel : T'es pire qu'un prof ! Les moindre petites règles, tu les suis !
Lucas ne répond pas et s'approche d'un arbre.
Lucas : Après toi !
Angel s'avance à son tour vers l'arbre et voit un long couloir dans son tronc ; il a l'air infini.
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Un des lycée de Allbynight
Lorelaï arrive au lycée en compagnie de Lily.
Lorelaï : T'es sûre hein ? Elle n'est pas là ?
Lily : Sûre de sûre ! Si tu vois Mike, préviens-moi. Je vais essayer d'éviter son jeu aujourd'hui.
Lorelaï : Ok, j'ouvre grand les yeux.
Voix par derrière : Salut vous deux.
Elles se retournent précipitamment en ayant reconnu la voix de Mike.
Lily : Mince !
Mike : "Mince", c'est tout ce que tu trouves à dire !
Lily : Euh... Oui !
Lorelaï (qui sauve son amie) : Je parie que tu as encore oublier tes cartouches !
Lily (qui entre dans le jeu de Lorelaï) : Ouais !
Mike : Ça me rassure ! Alors Lily, tu fais quoi ce soir ?
Lily : Rien ! Enfin si, mes devoirs !
Mike : Mais les devoirs c'est pour les intellos ! Je t'amènes en boîte !
Lily : Et Nathaly, qu'est-ce qu'elle en pense ? Je sais que tu es encore avec elle !
Mike (qui remarque que son jeu commence à battre de l'aile) : Elle ne veut pas venir alors j'invite quelqu'un d'autre !
Lily (rayonnante) : Et tu viens m'inviter moi ?!
Mike : Alors tu veux...
Il s'arrête car Lorelaï est entrain de partir.
Mike : Où tu vas ?
Elle ne se retourne pas car elle n'a pas compris que c'était à elle qu'il parlait. Alors, il la rejoint.
Mike (en se plantant devant elle) : Où vas-tu ?
Lorelaï (étonnée et gênée) : En cours ! Je ne veux pas m'immiscer entre toi et Lily alors je vais en cours !
Mike : Mais tu ne me gênes pas ! Et toi, t'es d'accord pour aller en boîte ?
Lorelaï (en regardant son amie qui se trouve derrière Mike) : Et Lily ?
Mike : Elle ne voulait pas car elle ne m'a pas répondu !
Un troupe d'élèves s'est assemblée près d'eux, mine de rien, pour écouter la conversation du capitaine.
Lorelaï : Je suis navrée mais vois-tu, je suis de celle que tu appelles "intellos", en fait, je fais des devoirs le soir et je me défends en classe ! Donc, je crois que ça ne va pas coller !
Les personnes qui attendaient se mettent à pouffer. Mike est énervé de se faire rabaisser, surtout par une fille impopulaire. Il sen va. Lily rejoint Lorelaï.
Lily : Merci !
Lorelaï : De rien ! J'espère que cette histoire arrivera aux oreilles d'Angel ! Comme ça, elle me laissera peut-être tranquille !
Lily : Peut-être !
Nathaly arrive près de Lorelaï.
Nathaly : Oh non il ne lui arrivera pas aux oreilles car cet incident malencontreux va être étouffé derrière un autre fait. Et je peux te dire que ce ne sera pas à ton honneur !
Lorelaï : C'est une menace ?
Nathaly : De moi, non. Mais Mike ne va pas se laisser faire comme ça ! Peut-être qu'il me demandera de ne pas accepter ta candidature au poste de rédactrice de la rubrique Art et Musique !
La rédactrice en chef du journal du lycée va à son tour vaquer à ses occupations.
Lily : Eh mais t'as mangé du lion ou quoi ?
Lorelaï : Non ! Mais là, je viens de faire une gaffe ! Je le veux ce poste !
Lily : T'inquiète, ça passera !
De l'autre côté
Angel et Lucas ont terminé de traverser le "couloir de la mort" qui, vers la milieu, enjambait un fleuve. Ils arrivent dans une sorte de hall, comme on pourrait trouver dans un hôtel de ville. Une jeune fille vient les aborder dès qu'ils font leur apparition.
Fille : Salut Lucas ! Tu vas bien ?
Angel (à Lucas) : C'est aussi une morte elle ?
Lucas (à la fille) : Salut Candice. (à Angel) Non, c'est une inspectrice. Bon, il faut aller voir Pierre pour savoir quand se déroule ton procès.
Angel : Et voilà que le procès revient sur le tapis.
Ils vont donc voir un vieil homme barbu. Candice les suit.
Candice : A ce que je vois, tu as fini ta mission ! On pourra aller sur la plage ce soir ! Tu veux bien ?
Lucas (qui cherche une excuse) : Euh...
Angel : Non, il ne veut pas ! Ça se voit, non ?
Lucas : Eh !
Candice : Non mais pour qui elle se prend la suicidée !
Angel : Tu sais ce qu'elle te dis la "suicidée" ?
Pierre : Des vrais tigresse ! Tu n'as pas de chance Lucas !
Lucas : Tu m'étonnes ! Tu ne saurais pas quand Angel passera devant les juges ?
Pierre (après avoir regardé dans un livre) : Tu peux y aller dès maintenant, ils t'attendent.
Lucas : Angel, on y va.
Une autre fille (qui s'est approchée) : Tiens, Lucas ! Ça fait du bien de te voir !
Angel : Laisse-moi deviner, une autre inspectrice ?
Lucas (ignorant Angel) : Bien, merci Alice ! T'as vu Cole ?
Alice : Ouais, il est toujours à la poursuite de l'autre folle ! Il n'arrive pas à lui mettre la main dessus. Par contre, il en a ramené un cet aprem'.
Lucas : C'est pas le tout, mais il faut que j'y aille. Les juges attendent.
Alice : A plus tard.
Lucas et Angel se dirigent vers une autre porte. Celle-ci est grande, noire et a l'air lourde.
Angel : Eh ben, elles sont toutes après toi les inspectrices ! Il y en a d'autres ?
Lucas : Oui, une !
Angel : C'est quoi l'histoire de "l'autre folle" ?
Lucas : C'est une suicidée qui s'est enfuie avant son jugement. Cole, un commissaire, est chargé de la récupérer.
Angel : Et "l'autre" qu'il a ramené, il a subit un jugement. Il est où maintenant ?
Lucas : Je ne sais pas ! Seuls les juges pourraient te répondre mais ils ne le feront pas.
Angel : Et Cole, il est encore plus strict que toi ? Je veux dire, il est plus marrant ? Non parce que si la mort c'est des folles après un inspecteur et des mecs plus froid et qui se cachent autant qu'un iceberg, je veux réssusciter sur le champ !
Lucas : Cole était mon maître, il m'a appris la profession d'inspecteur. Et je trouve que c'est une bonne chose que tu te rendes compte que se suicider ce n'est pas bien.
Angel : Je le savais avant puisque je ne me suis pas suicidée ! Et avant d'être inspecteur, ou commissaire, vous êtes quoi exactement ? Des extraterrestres ?
Lucas : Non ! On est humain. Comme toi.
Angel : Tu faisais quoi avant ? Comment t'es mort ?
Lucas (énervé) : J'en sais rien et je ne vois pas pourquoi je te dis tout ça !
Angel : C'est parce que tu m'aimes bien au fond ! Avoue ! (sous le regard noir de Lucas) C'était une blague ! Mais de tout façon, je ne crois pas que ça existe ici ! Trêve de plaisanterie, on a un point commun, on ne sait pas comment on est mort.
Lucas : JE ne sais pas, par contre, toi, TU le sais.
Angel : Et tu faisais quoi avant de passer de l'autre côté ?
Lucas : Tu m'énerves avec toutes tes questions ! Bon, tu vois la coupole là ? (sous le signe affirmatif d'Angel) Dès qu'une flamme apparaît, tu entres.
Angel : OK. Et je vais me retrouver devant les juges ? Toute seule ? On n'a pas d'avocat en enfer ? Ils ne connaissent pas la démocratie ?
Lucas : Tu n'as pas d'avocat, ce n'est pas un procès comme on en voit à la télé !
La flamme passe en coup de vent.
Lucas : Allez, entre !
Angel (très sérieuse) : Une dernière chose, et après tu ne me revois plus ! Tu ne sais pas QUI tu es, n'est-ce pas ?
Lucas : Non. Maintenant, vas-y !
Elle entre dans la pièce, laissant Lucas.
Un des lycées d'Allbynight
Lorelaï a décidé de s'excuser pour avoir la chance de pouvoir écrire la rubrique Art et Musique. Elle n'en a pas parlé à Lily et cherche donc Mike toute seule. Elle finit par le trouver, il est en compagnie de l'équipe de basket.
Lorelaï : Euh... Mike, je...
Mike : Quoi ?
Un des joueurs : Ouh là, la rebelle, la seule qui résiste au charme de Mike ! J'ai nommé miss la "remballe" ! Comment va réagir la vedette de l'équipe ? Vous le saurez au prochain épisode !
Mike : Marc, tais-toi ! N'oublie pas que je peux te faire virer quand je veux ! (à Lorelaï, plus sèchement) Qu'est-ce que tu veux ?
Lorelaï : Je... Je...
Mike : Oui !
Lorelaï : On pourrait parler en privé ?
Mike : Tiens, tout à coup, tu as perdu ta langue !
Lorelaï : Non ! Je suis venue pour... pour m'excuser. Tout ce que je voulais, c'est défendre Lily. C'est pas sympa ce que tu as fait.
Mike : D'accord, j'accepte tes excuses.
Marc (qui prend Lorelaï par l'épaule) : C'est dommage, tu aurais pu devenir notre star ! On t'aurait peut-être pris pour mascotte.
Lorelaï (toute rouge) : Merci mais, il faut que j'y aille.
Elle s'en va, laissant place à Nathaly.
Marc : Tiens, voilà une autre groupie ! Et bien sûr, c'est pour le capitaine !
Mike : Marc, tais-toi !
Le couple s'éloigne pour être en paix.
Mike : Tu as vu, elle s'est excusée.
Nathaly : Je m'en doutais, sinon je lui aurait refusée une rubrique dans le journal ! Je lui avais glissée que tu aurais peut-être voulu te venger. Et la voilà qui rapplique avec ses airs de bonne sœur. Tiens, au fait, c'est bizarre que tu ne m'ais pas demandé de me venger !
Mike : C'est parce que je ne savais pas qu'elle était candidate pour ce poste ! Maintenant, tu m'excuses, mais il faut que j'aille dire deux mots à Lorelaï !
Nathaly : Pourquoi ?
Mike : Si elle croit qu'elle va s'en tirer comme ça ! Elle se met le doigt dans l'œil.
Nathaly (avec une moue) : J'espère que tu reviendras vite !
Mike (avec un sourire en coin) : Juste le temps de m'amuser.
Lily est avec Ryan depuis qu'ils sont sortis des cours. Elle s'entend bien avec lui.
Ryan : Au fait, tu es avec Mike ?
Lily : Non ! Il est avec Nathaly.
Lorelaï les rejoint. Et comme ils sont assez silencieux, elle engage une conversation.
Lorelaï : Alors les tourtereaux, ça gaz ? Faites pas la tête là ! Vous savez ce qui est bien aujourd'hui, c'est que je ne sois pas obligé de supporter les critiques d'Angel !
Ryan : Et moi ses bousculades !
Lily : C'est vrai ça ! Elle n'est pas là aujourd'hui ! Elle est où ?
Lorelaï : J'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que je suis libre, tranquille.
Mike arrive.
Mike : Pas si tranquille que ça !
Lorelaï : Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Lily : Ben oui ! Pourquoi ? Tu n'as pas accepté qu'elle ait eu le dernier mot tout à l'heure ?
Mike : Non, mais je crois que finalement, je ne veux pas accepter ses excuses !
Lily : Des excuses ! (à Lorelaï) Ne me dis pas que tu es allée faire des excuses !
Lorelaï : Mais si ! J'y suis allée.
Mike : Pour être sûre d'avoir une rubrique dans le journal. N'est-ce pas ? Je viens de l'apprendre et ça me fait revenir sur le pardon !
Lorelaï : Tu ne le savais pas !
Mike : Non.
Lily : Nathaly t'a eu ! Et en beauté. Je me demande si elle n'est pas pire qu'Angel.
Lorelaï : Oh non ! Il n'y a pas pire q'elle. (à Mike) Mais pourquoi tu n'acceptes pas mes excuses ? Elles sont normales pourtant !
Mike : C'était dans le but d'avoir quelque chose. Tu n'étais pas sincère.
Lorelaï : Mais si ! Sinon, je ne l'aurais pas dit devant tout le monde ! Enfin, devant les joueurs de foot.
Mike : Et si je demandais, maintenant, à Nathaly de ne pas t'accepter au journal, tu ferais quoi ? Tu m'embrasserais ?
Lorelaï (rouge pivoine) : Non !
Mike : Et ça ne te fais rien de ne pas l'avoir cette rubrique ?
Lily : Lorelaï n'est pas comme ça ! Si elle s'est excusée, c'est aussi pour vraiment s'excuser ! Avant de faire des conclusions hâtives, fait en sorte de connaître les gens !
Ryan (qui se décide à intervenir) : Ce n'est pas parce que tu es le capitaine de l'équipe de football du lycée que tu es au-dessus des lois.
Mike : Pas besoin de vous mettre à plusieurs pour dire ça ! Une fois et je comprends, je ne suis pas bête, il faudrait aussi que vous me connaissiez pour dire des choses ! Parce que si vous croyez que je ne comprends pas ce qu'on me dit, c'est que, en effet, vous ne me connaissez pas !
Il les laisse et Lily saute dans les bras de Ryan.
Lily : Waouw ! Tu es génial.
Lorelaï : Merci à vous deux, vous m'avez rendu service !
Lily : Avec Mike tu n'auras plus de problème, mais avec Nathaly, c'est une autre histoire.
De l'autre côté
Lucas s'est assis dans un fauteuil de cuir noir et attend que les juges le convoquent pour les résultats et pour sa prochaine mission. Alice, Candice et une autre fille, Loïs, le rejoignent.
Loïs : Salut Lucas. Je ne t'ai pas vu depuis longtemps.
Lucas : Salut.
Candice : Ça y est, elle t'a lâchée la furie qui était avec toi ?
Lucas : Elle est devant les juges. (se levant car il veut être tranquille) Bon, je vais voir si je peux trouver Cole.
Candice : La plage, ce soir.
Lucas : OK.
Il s'éloigne et fait un signe à Pierre en passant près de lui, mais celui-ci, grand bavard, l'interpelle.
Pierre : Dur dur d'être beau gosse !
Lucas : J'en sais rien mais j'aime pas ce genre de comportement ! Elles ne sont pas bêtes mais je n'ai pas la tête à ça et elles ne veulent pas le comprendre.
Pierre : Tu as la tête à la fille avec qui tu étais tout à l'heure ?
Lucas : Oh non ! Elle c'était le contraire, l'autre extrémité. L'horreur ! Tu sais où est Cole ?
Pierre (regardant derrière Lucas) : Il vient de rentrer. Il vient vers là. Tiens, salut Cole !
Cole : Pierre, Lucas. Pierre, tu pourras me changer mon "ombre", elle a encore pris un coup aujourd'hui.
Pierre : Elle te donne du fil à retorde cette hors-la-loi ! Je vais t'en chercher une.
Cole (une fois que Pierre est parti) : Alors Lucas, tu étais sur le terrain ?
Lucas : Ouais ! Une folle !
Cole : Un peu comme moi en fait. Je n'ai jamais vu quelqu'un résister autant. Elle est fière de s'être suicidée mais elle en profite pour rester encore sur cette bonne vieille Terre, sans vieillir d'un "chouya", comme elle le dit si bien !
Lucas : Elle te pose des questions sur ton passé ?
Cole : Non, elle n'en a rien à faire ! Tout ce qu'elle aime, c'est me faire courir ! Pourquoi cette question ? Ta prisonnière t'as posé des questions ?
Lucas : Oui, et je me demande vraiment qui j'étais !
Cole : Oublie ! Si tu ne t'en souviens plus, c'est que ça n'était pas intéressant. Tout ce qui compte, c'est d'être ici !
Lucas : Si tu le dis.
Pierre (revenant avec une masse informe dans les bras) : Et voilà ton ombre, tu n'as qu'à la régler et tu peux repartir à la chasse.
Cole : La chasse à la sorcière serait encore plus approprié. Allez, à bientôt avec, cette fois, ma prisonnière.
Cole s'en va, développant son "ombre".
Lucas : Prisonnière, il devait être flic avant !
Pierre : Tiens, c'est la première fois que je t'entends critiquer Cole. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Lucas : Non, non. J'essaie juste de me répondre.
Pierre : Ne te pose pas trop de question mon petit. Ce n'est pas excellent dans ce milieu.
Lucas va se réinstaller dans le fauteuil après avoir vérifier que les inspectrices ne soient plus là. Il repense à ce que lui a dit Angel, "Une dernière chose, et après tu ne me revois plus ! Tu ne sais pas QUI tu es, n'est-ce pas ?", pourquoi était-elle si perspicace ? Elle avait raison, il ne sait pas qui il était et quels étaient ses principes.
Commissariat de Allbynight
Asha : Ça m'énerve ! On a pas un morceau d'un indice, pas la moindre petite preuve !
Lionel : Palmer n'a pas voulu parler, et nous on se retrouve là ! Remarque, c'est pas plus mal, sinon, on n'aurait rien à faire.
Asha : J'étais fière de moi pour Palmer, mais aujourd'hui, je me pose des questions ! En fait, c'est lui qui a gagné encore une fois.
Lionel : Mais pas pour la prochaine fois. Ce mec n'est pas du genre à se faire remballer par une fille. Il va faire quelque chose, j'en suis sûr.
Asha : Ouais, mais d'ici la prochaine fois, on doit chercher l'aiguille dans la botte de foin.
Lionel : Tu crois que tu es en danger ?
Asha : Quoi ?! Pourquoi je serais en danger ?
Lionel : Je sais pas ! Mais ce mec est barjot, et il risque de se venger.
Asha : Je sais qu'il a une haute estime de lui mais je ne pense pas que je sois en danger.
Lionel : Fais gaffe quand même.
Asha : Ne t'inquiète pas pour moi. Je sens que ma vie va être longue et je suis sûre que je vais aller dans le criminel.
Lionel : C'est ça, rêve toujours.
Un homme en uniforme arrive et dépose une lettre, puis il repart aussitôt.
Lionel : C'est quoi ?
Asha (après avoir lu les quelques lignes) : Ordre du patron, il faut que nous allions sur les lieux. Direction le hangar de la mafia !
Lionel : La mafia et puis quoi encore ?
Asha : Oh, si on n'a même plus le droit de rigoler !
Un des lycées de Allbynight
Les élèves se sont rassemblés à la salle polyvalente du lycée suite à un appel du proviseur. Ils ne savent pas pourquoi et chacun énonce une possibilité.
Un élève : Peut-être que l'on va porter des uniformes !
Un autre : On va avoir des vacances en plus !
Encore un autre : On change de proviseur, c'est sûr !.
De leur côté, Lily et Lorelaï parlent peu.
Lily : Allez, arrête de faire cette tête, je ne pense pas que Mike lui dira de te refuser cette place !
Lorelaï : J'en suis pas si sûre que toi ! Tiens, voilà Ryan ! Comment c'est avec lui ?
Lily : Il est sympa ! Mais je ne sais pas ! On se voit quelque fois comme ce matin mais... C'est bizarre qu'un mec s'intéresse à moi !
Lorelaï : Mike s'était aussi intéressé à toi ! Dommage que ce ne soit que pour un de ces foutu jeu ! A ce que je vois, il a jeté le dé vers quelqu'un d'autre !
Ryan (qui les a rejoint) : Salut ! Qu'est-ce que vous regardez ?
Il se tourne vers la source d'intéressement et voit Mike avec une fille.
Ryan : Il recommence son jeu ! Bon, et si on allait s'asseoir ?
Lorelaï : Bonne idée !
Ils s'installent donc sur les chaises très inconfortables et attendent que le proviseur montre le bout de son petit nez retroussé (lol je m'égare). Il arrive finalement accompagné de deux personnes. Une femme brune et un homme dont les cheveux devaient jadis être brun.
Proviseur : Merci à tous d'être venu.
Mike (qui se trouve comme par hasard derrière les filles et Ryan) : On n'avait pas trop le choix !
Proviseur : Je vous ai rassemblé en ce lieu suite à un appel de monsieur et madame Zecats qui se trouvent à côté de moi.
Lorelaï : Vous croyez que ce sont les parents d'Angel ?
Mike : Pfff, on en a rien à faire !
Ryan : Elle ne te parlait pas !
Proviseur : Silence s'il vous plaît ! L'heure n'est pas aux plaisanteries ou aux discussions au sujet du temps ! Je reprends, monsieur et madame Zecats sont là pour vous demandez si quelqu'un était proche d'Angel, leur fille.
Mike se lève.
Proviseur : Monsieur Palmer, vous la connaissiez ?
Mike : Non, enfin je connais ses coups bas ! C'était pour dire que la personne qui fréquente le plus Angel c'est Lorelaï Morgan ! C'est son souffre douleur !
Tout le monde se met à rire, et Lena, elle, se met à pleurer. Suite à cet accès de larmes, le silence retombe et les rires s'évanouissent.
Clark : Ecoutez, si c'est pour nous dire ce genre de chose, je préfèrerais que vous vous rasseyiez !
Mike : Pourquoi vous venez nous demander une chose pareille ? Vous ne pouvez pas demander à votre fille ?
Clark : Non.
Proviseur : En effet, je ne sais pas si vous aviez remarqué que j'avais conjugué mon verbe à l'imparfait mais, mademoiselle Zecats est morte hier soir.
Un grand froid passe dans la salle et tout le monde retient son souffle.
Mike (en se rasseyant) : Je suis désolé.
Clark : Nous aimerions savoir si quelqu'un la connaît car elle s'est suicidée et...
Sa voix se brise. Lorelaï et Lily se regardent. Elles ne comprennent pas ce qui aurait pu se passer et d'un seul regard, elles se comprennent.
Lorelaï : Il faut que l'on aille voir ses parents ! Je ne crois pas qu'Angel voulait se suicider !
Mike : Et qu'est-ce qui aurait pu se passer d'autre ?
Nathaly : On n'en a rien à faire ! Maintenant que l'info a été passée, on se tire ! Tu viens Mike.
Lorelaï : Je vais aller voir ses parents.
Mike : T'es un peu bête toi ! Angel passait son temps à te faire littéralement ch**r ! Et toi, tu vas aller la défendre.
Lorelaï : Ce n'est pas le problème ! Et pourquoi tu écoutes tout ce que je dis ?
Mike : J'aime bien écouter les gens qui disent des bêtises grosses comme le monde !
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Ryan : Ben va voir ta petite copine ! Elle en a sûrement des géniales ! Mike se met face à Ryan et le toise de toute sa hauteur. Lily : Mais arrêtez ! Qu'est-ce que vous faites ? Vous n'allez pas vous battre. |
Pendant ce moment d'inattention de la part du groupe, Lorelaï s'éloigne et va voir Lena qui est restée sur le côté de l'estrade tandis que son mari parle avec le proviseur.
Lorelaï : Madame Zecats...
Lena (entre deux sanglots) : Oui ?
Lorelaï : Je m'appelle Lorelaï Morgan et...
Lena : Si c'est pour avoir des excuses de la famille sur ce qu'Angel aurait pu vous faire...
Lorelaï : Non ! Je ne suis pas venue pour ça ! C'est juste que votre mari a dit qu'elle s'était suicidée et je trouve cela plutôt aberrant ! Je ne pense pas qu'Angel avait dans l'idée de se suicider.
Lena : Mais vous ne la connaissiez pas vraiment ! Vous ne pouvez pas savoir ce qu'elle allait faire. Moi non plus jamais je n'aurais imaginé que...
Elle ne finit pas sa phrase et replonge dans son mouchoir. Lorelaï la laisse et va rejoindre Lily et Ryan qui se sont libérés de Mike et de Nathaly.
Lily : Alors ?
Lorelaï : J'y comprends rien ! Je ne pense pas qu'Angel aurait pu se suicider.
Lily : C'est vrai que ça parait bizarre.
Ryan : Remarque, on ne la connaissait pas cette fille. Tout ce qu'on savait d'elle, c'est que c'était une fille qui se réjouissait du malheur des autres.
Lorelaï : C'est presque ce que m'a dit madame Zecats. Bon ben maintenant, on va peut-être rentrer, je pense pas que l'on ait cours ce soir.
Hangar désinfecté près du port d'Allbynight
Asha laisse la place à Lionel pour qu'il ouvre la porte coulissante. Après un bruit lugubre, elle s'ouvre et ils entrent. Il y fait sombre et l'humidité se fait sentir.
Lionel : Joli endroit pour un trafic de drogue !
Asha : C'est vrai que c'est l'endroit typique pour ce genre de chose. Un entrepôt désinfecté ! Comme dans tous les films, et en plus le port tout près pour une facilité de transport.
Voix dans l'ombre : Qu'est-ce que vous venez faire ici ?
Lionel et Asha se retournent rapidement, une main sur l'étuis de leur revolver.
Voix : Eh mais c'est ma tigresse !
Asha (en enlevant sa main) : Palmer ! Un criminel revient toujours sur les lieux du délit !
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Scott : Vous ne devriez pas enlever votre main de votre joujou ! Regardez votre coéquipier et prenez en de la graine ! Asha : Et pourquoi cela ? Scott : Qui vous dit que je ne vais pas vous attaquer ? |
Asha : Vous vous êtes vu ? Vous êtes en manque et le moindre petit geste vous fait trembler ! Alors, franchement, je n'ai pas peur du tout ! Mais, au fait, que faites-vous là ?
Scott : Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
Asha : Cet endroit est perquisitionné donc il va être fouillé tant que la vérité ne sera pas révélée. Vous retrouvez ici pourrait vous renvoyer en garde à vue !
Scott : Eh bien arrêtez moi madame l'inspectrice !
Lionel : Dégagez !
Scott : Oh mais monsieur l'inspecteur a une langue, il ferait bien de se taire car si c'est pour sortir des grossièretés, ce n'est pas très joli ! Surtout devant une dame !
Lionel en a marre et s'approche de Scott. Mais Asha le retient.
Asha : Calme-toi, il veut te pousser à faire une bavure.
Scott : Il faut écouter ce que disent les femmes, elles ont souvent raison !
Asha : C'est vrai, alors je vous demande de sortir d'ici avant que mes menottes ne viennent encercler vos poignets.
Scott : Avec quel motif ?
Asha : Outrage à un officier en fonction.
Scott : C'est bon, je me casse.
Scott s'éloigne et Lionel, accompagné d'Asha poursuivent leur recherche.
Lionel : Merci de m'avoir retenu, je ne sais pas ce que j'aurais fait sinon.
Asha : Il était en manque, et toi tu voulais en profiter. Ce n'est pas génial et je peux te dire que la prochaine fois tu comprendras ton erreur quand il y aura une enquête sur toi faite par la police des police.
Lionel : Tu m'en veux ?
Asha : Avec tes conneries, on aurait pu se faire recaler à la circulation ! Siflet, bâton et roulez jeunesse.
Lionel : Tu n'y serais pas passer.
Asha : Que tu crois. Quand il y a coéquipier, il y a coéquipier. C'est une des choses que l'on apprend quand on passe l'examen d'entrée.
Lionel : Je suis désolé.
Asha : C'est bon, c'est du passé et je sais que tu ne recommenceras pas.
Ils arrivent à l'autre bout du hangar et se trouve face à un lit.
Asha :Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'était pas mentionné dans le rapport !
Lionel (parcourant le dossier qu'il a sur lui) : Si, mais ce n'est pas dit qui l'utilise.
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Asha : Dans ce genre de quartier, je pense que c'est un SDF, il faudrait le trouver et l'amener au centre d'hébergement. Lionel : Ouais, regarde voir s'il n'y a pas quelque chose qui nous aiderait à le trouver. Asha : Là, il y a une photo. |
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Lionel (regardant la photo à son tour) : C'est une fille, d'à peu près dix-huit ans mais ça ne nous dit rien ! Asha : Derrière il y a écrit : "Tu seras toujours dans mon cœur". Qu'est-ce que ça peut vouloir dire ? |
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Scott (qui est revenu) : Rendez-moi ça !
Il prend la photo des mains d'Asha.
Asha : C'est à vous ?
Scott : Et qu'est-ce que ça peut vous faire ?
Lionel : C'est vous qui dormez ici ?
Scott : Lâchez-moi les basques, je me casse !
Asha : Vous pourriez nous répondre !
Scott (qui ne veut plus s'amuser) : Vous m'avez dit de partir, alors je m'en vais.
Lionel : Mais vous êtes quand même revenu ! Alors maintenant répondez.
Scott : J'avais perdu cette photo alors il fallait que je la récupère, désolé si je vous ai désobéit.
Asha : Est-ce vous qui dormez ici ?
Scott : Ça m'arrive, au revoir.
Cette fois, il s'en va pour de bon, laissant les deux inspecteurs perplexes.
Lionel : Il est vraiment bizarre ce mec !
Asha : Mais, il vit où ? Tu crois qu'il reste ici ou dans un autre endroit reculé de la ville ?
Lionel : J'en sais rien. Tu viens, on rentre.
Asha : Oui.
Elle le suit tout en repensant à la photo. "Tu seras toujours dans mon cœur".
De l'autre côté, salle du tribunal
Angel s'assoit sur une chaise qui trône au milieu de la grande salle. Devant elle se trouve un grand et haut pupitre et encore au-dessus du pupitre, il y a les 3 juges. Le premier est de couleur noir, l'ai sévère, le deuxième porte une paire de lunette, a les cheveux gris et n'a pas l'air de plaisanter, et le troisième a les cheveux gris, avec un air qui lui aussi, n'a rien d'amical. Il prend la parole.
3eme juge : Mademoiselle Zecats Angel, accusée de suicide contre sa personne...
Angel : Ben oui, le suicide ça va pas être contre une autre personne !
Les juges se regardent, énervés.
Angel : Ben quoi ?
1er juge : Donc, vous reconnaissez vous être suicidée ?
Angel : Non ! Pourquoi j'aurais fait ça ?
2eme juge : C'est à vous de nous le dire !
Angel : Eh, il y a erreur ! Je ne me suis pas suicidée et jamais je n'ai eu cette idée !
2eme juge : C'est ce que dise tous les suicidaires lorsqu'il se rendent compte qu'ils sont jugés et qu'il y a quelque chose, qui peut être néfaste, après la mort.
Angel : Je reconnais que je ne pensais pas qu'il y avait un tribunal mortuaire mais pas de suicide pour moi !
1er juge : Lorsque l'on regarde votre dossier, on s'aperçoit que rien ne va dans votre vie, vous ne vous entendez pas avec vos parents, vous n'avez pas d'amis au lycée ni ailleurs, et vous avez raté votre bac l'an passé. Et on en passe.
Angel : Si vous connaissez mon dossier, vous devez voir que je ne me suis pas suicidée !
3eme juge : Nous ne pouvons avoir cette partie du dossier pour la bonne et simple raison que cet événement nous échappe.
Angel : Parce que vous contrôliez toute ma vie ?
3eme juge : Non. Nous sommes ici pour régulariser la mort, si elle nous échappe, nous ne pouvons savoir ce qu'il s'est passé.
Angel : Ben demandez au Dieu tout puissant.
2eme juge : Cela ne se fait pas.
1er juge : Nous allons maintenant prononcer la sentence que vous aller subir pour le restant de vos nuits.
Angel : Et ça peut être quoi comme châtiment ?
3eme juge : Il peut être question d'une autre vie.
Angel : Tu parles d'un châtiment !
3eme juge : Ou une place dans ce que l'on appelle le Tartare.
Angel : Parce que ça existe ce genre de chose ! Je croyais que cette région de torture n'existait que dans la mythologie ! Enfin, s'il y a les trois juges, pourquoi il n'y aurait pas le Tartare.
3eme juge : Maintenant nous allons nous retirer pour délibérer.
Les juges quittent leur sièges imposant et disparaissent derrière une épaisse brume.
Angel : Délibérer, tu parles ! Ils m'ont déjà désignée coupable ! Il faut que je m'en aille, mais par où ? Je crois q'il n'y a pas d'issue ! Peut-être que la suite des évènements va me laisser une chance. Il faut que je connaisse la vérité.
Les 3 juges reviennent et se réinstallent dans leur fauteuil.
1er juge : Nous nous sommes mis d'accord. Vous êtes condamnée à un supplice. Vous serez amenée au Tartare et vous aurez une place de premier choix.
Angel : Et je peux savoir ce que vous appelez une place de premier choix ?
2eme juge : Vous aller devoir creuser, beaucoup creuser car à chaque travail finit, vous devrez le recommencer à l'infini.
Angel : Quoi ?! Mais c'est n'importe quoi !
Deux hommes, à têtes cagoulées, viennent la prendre.
Angel : C'est bon ! Un peu de douceur ce serait mieux.
§ Everybody's Fool §
La porte par laquelle elle était rentrée s'ouvre à nouveau mais elle ne passe pas par là. Une autre porte s'ouvre sur les Enfers, à la droite de la salle. Tandis que les bourreaux attendent qu'elle s'ouvre complètement, Angel voit la possibilité de s'enfuir. La porte de sortie est grande ouverte et les gardes sont concentrés sur l'ouverture de l'enfer. D'une secousse elle se dégage et court vers la première porte. Personne n'a le temps de rien faire. Une fois dehors, elle prend directement le couloir par lequel elle était venue et court à en perdre haleine pour arriver jusqu'à Allbynight. Mais déjà des ombres arrivent derrière elle...
A suivre...
Fin du deuxième épisode. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous envie de lire la suite ?