Épisode 5

 

Esprit d'Allbynight

Lauren fait les cent pas. Elle s'est réfugiée dans le parking souterrain du Allbynigt Hôpital.

Lauren : Comment pourra-t-elle me trouver ? Pourquoi je l'ai laissée toute seule ? Elle n'a pas d'expérience en la matière ! Quelle idiote j'ai été de m'énerver comme ça ! Je suis un peu idiote sur les bords ! Non, pas sur les bords ! Idiote tout cours ! Je sais bien que cette fille est une tête de mule ! En plus c'était Cole ! Et si l'inspecteur chargé de rattraper Angel était là aussi ! Ouh là là ! Elle ne pourra jamais s'en sortir ! Il faut que je fasse quelque chose.

Elle commence à se diriger vers la sortie.

Lauren : Mais quoi ? Franchement qu'est-ce que je peux faire maintenant ? C'est tout à l'heure que j'aurais dû réagir ! Et comment je ferais si je me retrouvais en face de deux inspecteurs ? Ou de deux commissaires ? Oh non ! Si celui qui la poursuit est un commissaire ! Arrête de penser Lauren ! Ça va t'attirer des ennuis.

Un ambulance lui passe à travers le corps.

Lauren : Eh chauffard ! Tu pourrais pas faire attention !

Les ambulanciers sortent le brancard, une forme humaine sort du corps allongé.

Lauren : Ça sert à rien de courir ! Il est déjà mort ce gars !

Ame : C'est à moi que vous parlez ?

Lauren : Euh non ! Mais je vais vous laisser ! Si vous êtes mort, c'est que quelqu'un va venir vous chercher, et je ne veux pas qu'il me trouve ! Surtout, restez là !

Elle part vite fait bien fait.

Lauren : Me passer à travers ! Non mais ! Mais j'y pense ! Angel ne sais pas passer à travers les choses ! A moins qu'elle n'ait appris ! Ou alors qu'elle soit incroyablement douée ! Il faut que je la trouve ! Et vite !

Elle s'éloigne sans un regard en arrière. Au loin, Candice vient chercher le mort et l'ambulance ressort, partant pour une nouvelle mission.

 

¤¤¤¤¤Générique¤¤¤¤¤

 

Allbynight, café "Au coin de la rue"

Asha se relève, mais déjà les tireurs partent en courant.

Asha : Tant pis !

Scott se relève à son tour mais Ryan reste à terre.

Asha : Ryan ! Ryan répond.

Elle s'agenouille à côté de lui et le retourne. Il est touché. Du sang s'échappe de son flanc gauche.

Asha : Ryan ! Dis quelque chose !

Fébrilement, elle attrape son téléphone portable et compose le numéro des urgences. Elle explique rapidement la situation.

Asha : Oui, je suis inspectrice et il y a eu une fusillade ! Des blessés ? Bien sûr ! Pourquoi je vous appellerais sinon ! Combien ? Je n'en sais rien ! Tout ce que je sais c'est que mon frère est touché et si vous vous ne vous ramener pas illico presto, je vous colle un procès aux fesses !

Après avoir raccroché, elle se repenche sur Ryan. Il s'est mis à trembler et ouvre les yeux. Elle le prend dans ses bras.

§ My immortal (1) §

Asha : Ryan !

Ryan (avec beaucoup de mal) : Tu... tu n'as... rien ?

Asha : Ne t'inquiète pas pour moi ! Et ne dis rien ! Garde tes forces. Je ne veux pas que tu me quittes ! Tu restes éveillé jusqu'à l'arrivée des secours !

Ryan : Je n'y arriverai... pas. J'ai très... très froid !

Asha : Ryan ! Ecoute-moi ! Ne te laisse pas aller ! Ne me laisse pas ! S'il te plait ! Ryan ! Ne me laisse...

Des sanglots couvrent sa voix. Et inaudiblement, elle laisse s'échapper plusieurs fois encore "Ne me laisse pas". Scott a l'air perdu. Il ne sait pas quoi faire. Il l'avait prévenu mais de là à imaginer que ce serait le frère qui prendrait. Il se baisse à son tour sur les deux Merrimer. Asha berce doucement son frère qui a perdu connaissance.

Scott : Euh...

Asha tourne sa tête vers lui, le regard plus noir que jamais.

Asha : Quoi ? Vous voulez contempler votre victoire ? Hein ? Je vous conseille de dégager ! Et de dégager loin ! La prochaine fois que je vous vois, je vous coffre ! Même si je n'ai rien contre vous, pas de preuve, rien ! Tout ce que je sais, c'est que si vous recroisez ma route, vous passerai à la casserole ! Alors maintenant, partez ! Partez loin, et ne revenez jamais ! Capisci ?

Scott se relève, complètement bouleversé. Il ne voulait pas ça ! Il essaie de l'expliquer mais aucun son ne sort de sa bouche, sa gorge est très nouée.

Asha : Partez ! Et dites à vos amis, que s'ils veulent le jouer comme ça, alors on va le jouer comme ça ! Ce n'est pas à mon frère qu'ils auraient dû s'en prendre !

Scott : Vous ne devriez pas vous exposer comme ça ! S'ils voient que ça vous fait plus de mal de toucher aux membres de votre famille, ils vont le faire !

Asha : Mais je m'en fous ! Je n'ai plus rien à perdre ! Ma famille elle est devant moi et inconsciente ! Maintenant, plus rien ne peut m'arrêter ! Dites-leur bien surtout !

Scott ne comprend pas. Sa famille, mais ce n'est que son frère. Il ne sait plus quoi dire. C'est comme un cauchemar cette histoire. Mais il sait qu'il ne peut rester là, non seulement à cause de la menace d'Asha mais aussi...

Scott (pense) : Il faut que je continue ! Je ne dois pas m'arrêter ici !

Il s'en va. Laissant Asha pleurer sur son frère. Elle a peur. Peur de le perdre comme elle a perdu ses parents, peur de se retrouver toute seule, peur de ne plus pouvoir lui parler, peur qu'il ne lui en veuille, peur de la mort, peur de tellement de choses. Deux ambulances arrivent. Aussitôt, les ambulanciers sortent et se penchent sur Ryan avant de s'occuper d'autres blessés moins graves. Ils lui prennent sa tension, son pouls et font les analyses possibles.

Ambulancier : Qu'est-ce qu'on a ?

Autre ambulancier : Rien de bon ! Tension à 8/6, pouls à 140, lèvres cyanosées. Putain, il va nous faire une fibrillation cardiaque.

En effet, l'électrocardiogramme qu'ils viennent de mettre à côté de Ryan se met à biper et à tracer une ligne droite, indiquant la fibrillation. L'ambulancier numéro un prend l'appareil.

Ambulancier : Charge à 300.

Autre ambulancier : C'est bon vas-y, choque.

Le corps de Ryan se soulève puis retombe sous les yeux d'Asha qui s'est mise sur le côté, ne pouvant plus rien faire. L'électrocardiogramme continue d'émettre un bip continu.

Ambulancier : Donne 5 milligrammes d'adrénaline et recharge à 360.

L'opération est donc renouvelée et cette fois, le cœur de Ryan repart.

Ambulancier : C'est bon, on l'emmène. Ralph (ambulancier de la seconde ambulance) on amène celui-là ! Il est gravement blessé.

Ryan est hissé sur le brancard et mis dans l'ambulance.

Ambulancier : Qui est de sa famille ?

Asha : Moi !

Elle monte aussi dans l'ambulance et la véhicule démarre au quart de tour lançant son "pin pon" strident et inquiétant.

 

Allbynight, centre commercial

Lorelaï et Lily sont de sortie de shopping. Elles ne se parlent pour ainsi dire pas, chacune plongé dans ses propres pensées. Lily pense à Ryan, il est si gentil, elle est très heureuse d'avoir fait le premier pas. Lorelai, elle, ne se comprend plus. Pourquoi a-t-elle une pointe de jalousie en pensant au couple que forment ses deux amis ?

Lily : On va à Zarba ?

Lorelaï : Hein ? Quoi ? Qu'est-ce que t'as dit ? J'étais ailleurs.

Lily : T'es souvent ailleurs en ce moment ! S'il y a quelque chose qui ne va pas, n'oublie pas que je suis là !

Lorelaï : Mais ce n'est rien ! Tu disais quoi avant ?

Lily : On va au Zarba ?

Lorelaï : Oui, c'est l'anniversaire de mon père dans quatre jours, il faut que je lui achète quelque chose.

Elles vont au magasin. Devant l'entrée, un chien est attaché. Elles s'arrêtent pour le caresser alors que son maître revient. Ce n'est autre que Mike.

Lily : Ah Mike ! Salut.

Mike : Salut.

Lorelaï ne répond pas. Elle repense aussitôt à sa dispute avec Nathaly au journal du lycée.

Lily : T'es vraiment ailleurs en ce moment !

Lorelaï : Mais quoi ? Je vais très bien !

Lily : Si tu le dis ! Alors Mike, quoi de neuf ?

Mike : Rien que du vieux ! A part si on peut prendre en compte que je suis célibataire !

Lily : Ah bon !

Lorelaï : Bon, je vais dans le magasin, il faut que j'achète le cadeau.

Lily : Ben qu'est-ce que t'as ?

Lorelaï (regardant Mike) : Disons que je le savais déjà ! Et qu'en plus, il faut à tout prix que je trouve quelque chose pour mon père.

Mike : Lorelaï a été témoin de notre rupture ! Mais je ne crois pas qu'elle veuille en parler à moins de se faire virer du journal n'est-ce pas ?

Lorelaï : Mais comment... Mais oui, derrière la porte ! J'y vais.

Lorelaï entre dans le magasin.

Mike : Elle ne m'aime pas ! Mais c'est pas grave ! Tu fais quoi vendredi soir ?

Lily : Euh, rien je crois. Pourquoi ?

Mike : Pour t'inviter à aller danser. Mon oncle tient une boîte de nuit et le vendredi, c'est spécialement réservé aux jeunes. Et maintenant que je suis célibataire, j'en profite.

Lily réfléchit, hésite et finit par accepter.

Lily : Mais je te préviens, il ne se passera rien entre nous ! Pour la bonne et simple raison que je suis avec Ryan.

Mike : Ah ! Bon, ben t'as qu'à l'inviter !

Lily : Et toi ?

Mike : Je montrerai à Ryan comment je peux faire opérer mon charme ! Et ce sera que le meilleur gagne.

Lily rougit, bafouille un "au revoir" et entre dans le magasin pour rejoindre Lorelaï qui s'est arrêtée devant une vitrine de fusils de collection. Elle a un mauvais pressentiment.

Lily : Tu veux lui acheter une arme ?

Lorelaï : Non ! Je passais juste comme ça ! Je pens... Qu'est-ce que tu as ? Tu es toute rouge !

Lily : Mike m'a invitée à aller en boîte vendredi soir et j'ai accepté.

lorelaï : Et Ryan ?

Lily : Il est invité aussi ! Mike a dit qu'il ferait jouer de son charme et que ce sera au meilleur de me gagner !

Lorelaï : Mais ! C'est pas sympa pour Ryan ! Il est gentil lui ! Pourquoi tu lui fais un coup pareil !

Lily : Tu me prends pour qui ? J'aime Ryan ! Mike pourra toujours essayer de me draguer, mon choix restera le même. Il va se faire avoir à son propre jeu. Et pourquoi tu défends autant Ryan ?

Lorelaï : Ben euh... Je trouve qu'il ne faut pas lui faire de coup vache parce qu'il a toujours été juste ! Il n'a pas joué avec nous comme avec des poupées contrairement à Mike !

Lily : Toi, tu n'aimes pas Mike !

Lorelaï : Je suis rancunière ! Et je ne veux pas pardonner à Mike d'avoir fait ce qu'il a fait ! En plus il n'arrête pas de me provoquer ! C'est lui qui ne peut plus me voir ! Surtout depuis que je l'ai remballé ! J'aimais bien Mike avant, mais j'ai eu une bonne désillusion !

Lily (avec un sourire malicieux) : Ou alors tu l'aimes toujours !

Lorelaï esquisse une grimace. D'un côté elle a l'impression d'aimer Ryan et de l'autre on lui dit que ça se pourrait qu'elle éprouve des sentiments pour Mike !

Lorelaï : Je prends le nounours avec le "I love you".

Lily : Tu changes de sujet !

Lorelaï : Non ! Le débat est clos ! Et pis d'abord, on ne parlait pas de mes sentiments au départ ! On parlait des tiens !

Lily : J'ai dit que j'aime Ryan est c'est vrai ! Alors vendredi, j'irai avec lui à cette boîte et je lui accorderai toutes mes danses. Mike restera tout seul ! Et c'est tout !

Lorelaï : Il ne va pas être content ! Après, il se moquera de toi ! Il trouvera les moyens pour ça !

Lily : T'as qu'à venir !

Lorelaï (renfrognée) : Je te rappelle que je ne suis pas invitée !

Lily : Voilà ton véritable problème ! Tu aimes Mike et il ne t'as pas invité ! Alors tu es encore plus en colère !

Lorelaï : Arrête de divaguer ! C'est du n'importe quoi ! Tu as quelque chose à acheter ou pas ?

Lily : Non. Tu peux aller payer ! Mais on en reparlera ! Ne crois pas que je m'arrêterai là !

Lorelaï paie le nounours et elles ressortent. Devant le Mac Donald, elle recroisent Mike.

Mike : Ça c'est la providence !

Lorelaï est derrière Lily et répète ce qu'il a dit, sans le son et avec la grimace rajoutée.

Mike : Ça va Lorelaï ?

Lorelaï (qui rougit) : Oui oui !

Elle se penche vers son chien pour éviter d'avoir à se justifier. Décidément, elle ne se contrôle plus !

Lily : Qu'est-ce qu'elle a fait ?

Mike : Rien, rien. C'est OK pour vendredi ?

Lily : Oui, je viendrai avec Ryan !

Mike (regardant Lorelaï) : D'accord ! A lundi au lycée.

Il s'en va.

Lily : Qu'est-ce que tu as fait ?

Lorelaï : Une grimace ! Je l'ai imité en grimaçant ! Et il n'a pas dû aimer ! Tant pis !

Lily : Pour sûr qu'il n'a pas aimé ! Un peu plus, il t'invitait vendredi ! Mais à mon avis, tu lui as fait changer d'idée !

Lorelaï : Tant pis !

Lily : A d'autre ! Je suis sûre que tu es déçue !

 

Esprit d'Allbynight

Lucas et Cole sortent enfin de l'agence de voyage.

Cole : Je suis sûr qu'elle est encore là-dedans !

Lucas : Peut-être mais ça ne sert à rien de lui courir après ! Toi tu as horriblement mal à l'entrejambe, même si tu essaies de me le cacher, je l'ai remarqué. Et puis, nos ombres sont H-S !

Cole : La voix du sage a parlé !

Lucas : Arrête de te moquer ! Tu es peut-être commissaire mais un peu trop zélé ! Tu t'es fait avoir comme un débutant par une débutante ! Je ne te dis même pas quand elle sera entraînée !

Cole : En attendant, on dirait que ma prisonnière...

Lucas : Ce n'est pas une prisonnière ! Et d'abord, tu ne l'as même pas attrapée !

Cole : Je ne sais pas ce que tu as en ce moment mais j'ai l'impression que je t'agace !

Lucas : C'est un fait !

Cole : Ah oui ! Et pourquoi ? Si je puis me permettre !

Lucas : J'en sais rien ! C'est cette mission qui me met sur les nerfs en ce moment. Mais restons en là ! Qu'est-ce que tu disais au sujet de la femme que tu veux attraper ?

Cole : C'est quand même plus court de dire prisonnière ! Bref ! Je disais qu'elle était plus faible. Elle a failli se faire avoir par une ruse vieille comme le monde ! Tu sais, le truc où tu parles à la personne et tu fais approcher l'ombre par derrière sans qu'elle s'en rende compte.

Lucas : C'est bizarre.

Cole : Tu l'as dit Bouffi ! Tiens, les juges nous convoquent ! Pourquoi ?

Lucas : Qu'est-ce que tu veux que j'en sache. On y va et c'est tout.

Cole : Quand je pense que je la tenais. Je pouvais même sentir son parfum. Et puis l'autre furie m'a sauté dessus comme une folle !

Lucas : J'imagine le tableau !

Ils continuent leur chemin. Cole repense encore et toujours à ce qu'il s'est passé, cherchant la faille. Tandis que Lucas n'arrête pas de revoir le regard qu'Angel a posé sur lui.

 

Hôpital Allbynight Memorial

Ryan est en salle d'opération depuis deux heure déjà et Asha se rongent les ongles, attendant que quelqu'un ne vienne la rassurer. Lionel arrive.

Lionel : Eh ! Ça va toi ?

Asha : Non.

Il la prend dans ses bras. Scott arrive à son tour. Il vient prendre des nouvelles de Ryan. Il les voit tous les deux, enlacés. Il décide de ne pas s'approcher tout de suite.

Lionel : Pleure.

Asha : Mais je ne fais que ça depuis tout à l'heure ! J'ai peur ! Pourquoi prennent-ils autant de temps ? Il a fait un arrêt cardiaque et si ça recommençait ?

Lionel : Chut ! Calme-toi ! Raconte-moi ce qu'il s'est passé.

Asha : On était à la terrasse du café et y avait Scott Palmer qu'est venu nous aborder.

Lionel (soudainement énervé) : Encore lui !

Asha : Et j'ai vu des clochards s'approcher. S'il y en a un ou deux, c'est normal, mais quand il y en a une dizaine dissimulée aux quatre coins de la rue, c'est louche ! Alors j'ai dit à tout le monde de se baisser et j'ai voulu protéger Ryan ! Ils ont ouvert le feu. Mais malheureusement Ryan...

Ses pleurs redoublent.

Lionel : Qu'est-ce que Scott Palmer faisait là ? Et où est-il maintenant ?

Asha : Je ne sais pas ce qu'il faisait là ! Et je ne sais pas où il est ! Je lui ai dit de dégager avant qu'il ne me prenne l'envie de l'arrêter. Tout ça c'est à cause de l'histoire de la drogue ! J'aurais dû t'écouter et ralentir mes recherches ! C'est un gros mafieux derrière tout ça ! Et il veut nous le montrer.

Lionel : Qui disait que notre travail n'était rien à côté de la criminelle !

Asha : Mais ça devient une affaire criminelle ! Ryan est en danger de mort parce que certains hommes ont eu l'ordre de ME tirer dessus !

Lionel : Comment sais-tu que ça te visait ?

Asha : Parce que Scott l'avait dit ! Les mecs qu'on est allé voir sont sûrement de la branche et ils ont parlé à leur boss.

Lionel : Toujours ce Palmer !

Asha : Il avait déjà vu Ryan. Sur la plage, mais je n'ai pas tout compris ensuite.

Lionel : Ce gars est vraiment louche ! Il cache quelque chose. Il faut l'arrêter et lui faire subir un interrogatoire qui le laisserait sur le cul !

Asha : Va le trouver maintenant ! Quelle idiote j'ai été de le laisser partir !

Lionel : Mais tu vas arrêter de te remettre en cause ?

Asha : Non ! Ryan est ici à cause de moi ! Alors je dois me remettre en cause. L'affaire a été donnée à quelqu'un ?

Lionel : Je ne sais pas ! Tu veux que j'appelle pour savoir ?

Asha : Tu serais mignon !

Lionel sort son portable mais une infirmière le rappelle à l'ordre.

Infirmière : Si vous voulez téléphoner monsieur, je vous prierais d'aller dehors.

Lionel s'excuse puis sort téléphoner, laissant Asha à sa tristesse. Scott en profite pour venir demander des nouvelles. Lentement, il s'approche puis s'assoit à côté d'elle.

Asah : Déj... Qu'est-ce que vous faites là ?

Scott : Je viens prendre des nouvelles.

Asha : Vous voulez vraiment que je vous arrête !

Scott : Faites-le ! Comme ça je serai moins en danger !

Asha : Vous allez me faire le coup de celui qui est en danger de mort pour venir prendre des nouvelles du frère d'une inspectrice ! Le bon samaritain en puissance en gros !

Scott : Mais pas du tout !

Un homme en blouse blanche sort de la salle d'opération et vient rejoindre Asha.

Docteur : Mademoiselle Merrimer ?

Asha : Oui.

Docteur : Je suis le docteur green. C'est moi qui me suis occupé de votre frère.

Asha : Oui, je m'en doute ! Est-ce qu'il va bien ?

Green : Et bien, votre frère est en salle de réanimation. Il a reçu une balle dans le thorax, non loin du cœur. Il a aussi fait une hémorragie interne. Durant l'intervention, il a fait deux arrêt cardiaque identique a celui que les ambulanciers ont subit...

Asha : Je n'aime pas tous ces détails ! Si vous devez me dire quelque chose, dites-le moi tout de suite docteur ! s'il vous plaît.

Green : J'ai bien peur que Ryan ne se réveille pas. Ses blessures sont importantes et il est sûrement dans un coma assez profond.

Asha : Pourquoi sûrement ?

Green : Nous ne pouvons nous prononcer avec exactitude sur la question. Seul le temps nous dira ce qu'il va se passer. S'il ne se réveille pas, il aura peu de chance de le faire un jour. Je suis désolé.

Asha : Oh non ! (les larmes recommencent à couler sur ses joues) Je pourrais le voir ?

Green : Pas de suite mademoiselle. les infirmières l'installent en réa. Vous pourrez y aller dans environ cinq minutes.

Asha (faiblement) : Merci docteur.

Elle s'assoit, désemparée. Scott, qui a aussi tout entendu, ne sait pas quoi faire. Doit-il la réconforter ? Non, ça lui amènera que des ennuis. Doit-il partir ? Non ! Il ne peut pas la laisser seule ! Il finit par s'asseoir à côté d'elle.

Asha : Partez ! Vous avez de la chance pour aujourd'hui, je n'ai pas la force de vous arrêtez, mais ne restez pas à côté de moi ! Ca a le don de m'énerver encore un peu plus.

Scott : Je ne peux pas vous laisser seule dans l'état où vous êtes !

Asha (se levant pour le dominer) : Arrêtez de jouer à ce jeu avec moi ! D'un côté je suis la sale flic et de l'autre je suis la pauvre fille qui risque de perdre son frère ! Il faut vous décider !

Scott (se levant à son tour) : Ce que vous vivez est très dur, je ne vais pas en profiter pour vous remballer un peu plus !

Asha : Alors déguerpissez et ne me provoquer plus !

Scott : Mais je n'ai rien fait de tel !

Asha ne se retient plus et envoie son point dans la figure de son locuteur.

Asha (les larmes de colère et de tristesse coulant sur ses joues) : Dégagez ! Merde !

Scott décide finalement de partir, évitant le couloir principal. Il est content de l'avoir fait réagir mais il a affreusement mal au nez. Lionel revient.

Lionel : Ouh là ! Ça va encore moins que tout à l'heure !

Asha : Ryan risque de ne pas se réveiller ! Mais ce qui est bien, c'est que je viens détaler mon poing sur le nez de Scott Palmer !

Lionel : Il est où ?

Asha : Parti ! Je n'avais pas la force de me battre.

Lionel : Je vais le chercher ! Repose-toi où va voir Ryan si tu as le droit.

Il laisse Asha qui se décide à aller en réanimation. Là, les infirmières lui permettent d'entrez "que cinq minutes". Asha s'installe donc à côté de Ryan.

§ My immortal (2) §

Asha : Eh petit frère ! Si tu m'entends, alors écoute-moi bien ! Je ne veux pas que tu meurs ! Tu ne dois pas te laisser aller. Il faut que tu te battes ! Si tu veux des raisons, je peux t'en donner plein ! Déjà, tu as une petite amie, que tu as l'air d'aimer ! Ou alors c'est sa copine que tu aime ! Bref, tu as l'amour ici ! Et puis, il y a moi ! Tu ne peux pas me laisser seule, tu le sais ! On a souffert à la mort de papa et maman et on s'est promis de jamais se séparer, n'oublie pas cette promesse petit frère ! Tu ne peux pas partir. Bats toi je t'en supplie ! Il le faut. Ryan !

Elle pose sa tête sur le bras de Ryan qui est allongé le long de son corps. Seul le bruit de l'électrocardiogramme vient interrompre le silence qui s'est installer dans la pièce.

 

Esprit d'Allbynight

Lauren est arrivée devant l'agence de voyage alors qu'Angel sort, collée au pas d'un gros homme barbu.

Lauren : Angel ! Ouf, tu es là !

Angal : Ben oui ! Tu voudrais que je sois où ?

Lauren : Je ne sais pas ! Mais j'ai eu peur ! Je n'aurais pas du te laisser avec Cole !

Angel : Oh non ! Cole c'est du gâteau ! Mais mon inspecteur est spécial !

Lauren : Ah bon ! Pourquoi ?

Angel : C'est bizarre à expliquer ! Disons qu'on ne se méfie pas de lui ! Il a un regard si doux et si tendre ! Très profond. Je me demande comment il est arrivé là !

Lauren : Je pourrais presque dire pareil de Cole, mais seulement quelque fois ! D'ailleurs, comment as-tu réussi à lui échapper ?

Angel : Je lui ai envoyé le coup fatal ! Et il s'est plié en deux ! Mais il a lancé son ombre et cette dernière m'a fait un croche-pied ! Je suis tombé sur Lucas ! Mais quand je dis tombé c'est... Qu'est-ce qu'il y a ?

Lauren : Lucas ?

Angel : L'inspecteur qui veut m'attraper pourquoi ?

Lauren : Non rien ! J'avais jamais entendu parler de lui c'est tout !

Angel : Donc je me suis étalée sur lui et on a dévalé les escaliers ! Regarde mes poignets !

Lauren : Dès que tu te blesseras, tu souffriras de tes poignets car c'est par là que tu t'es suicidée ! Oui oui, que tu es censée t'être suicidée !

Angel : Il a failli m'avoir mais ma mère est passée et je me suis échappée. Je l'ai suivie ! Et j'ai dû subir mon erreur ! Je me suis retrouvée coincée dans le bureau de l'homme que je suivais. J'ai dû rester là à le regarder ! Quand monsieur ne travaille pas, ce qui arrive souvent, il fait plein de truc ! Ecœurant pour la plupart ! Je l'ai vu se curer le nez, beurk ! Ou alors lâchez des gaz, il en riait ! Il faisait des boules de papier et s'amusait à faire des paniers avec ! Quand il ratait la poubelle, il tapait du poing sur la table ! Et ma mère est arrivée à un moment ! Un moment où j'aurais pu échapper à ce porc mais je l'ai raté !

Flash Back

Lena entre dans le bureau, aussitôt l'homme se réinstalle dans son fauteuil et se met devant l'ordinateur.

Lena : Jules, tu as le dossier de madame Karpouïk ?

Jules : Je vais te l'imprimer.

Pendant que l'imprimante fait son travail, Jules en profite pour draguer Lena.

Jules : Alors, ça va ?

Lena : Tu fais exprès de me demander ça ?

Jules : Non ! Pourquoi cette agressivité ! Ca ne va pas avec ton beau...

Lena : Ma fille vient de mourir et tu me demandes si ça va !

Angel se redresse. Sa mère parle enfin d'elle. Elle a bien existé. Elle reste pendue au moindre parole que pourrait prononcer sa mère.

Jules : Voilà le dossier.

Lena le prend et s'en va sans qu'Angel n'ait le temps de réagir. Angel a manqué la chance de partir mais elle a vu sa mère parlé d'elle. Et la tentative ratée de Jules pour draguer sa mère la fait sourire de plus belle. Elle s'approche de Jules et lui souffles à l'oreille :

Angel : Ne t'approches pas d'elle, elle est mariée !

Jules marmonne un "tais-toi" et se penche sur son bureau. Angel n'a pas compris ce qu'il a dit et se réinstalle près du mur attendant l'heure de sa sortie.

Fin du flash back

Lauren : Eh Angel ! Reviens parmi nous ! A quoi tu pensais ?

Angel : A ma mère ! Je ne l'avais pas revue jusqu'ici ! Et elle a perlé de moi ! Elle avait même l'air triste que je sois morte.

Lauren : C'est normal ! C'est ta mère !

Angel : Mais elle ne montrait jamais qu'elle m'aimait ! Ça me fait bizarre ! Et il faut que je sois morte pour le voir !

Lauren : C'est ça la vie ! Elle n'est intéressante que dans la mort !

Angel : Tu es pessimiste là !

Lauren : Bon, il faut que je t'apprenne à te dématérialiser pour que tu puisses aller n'importe où !

Angel : Ce serait bien ça ! Parce que imagine que les inspecteurs aient essayer de me chercher dans tout l'immeuble ! Je n'avais aucune chance de m'en sortir.

Lauren : Alors je vais te montrer comment il faut faire.

Angel : D'accord, mais ne t'énerve pas ! Je ne suis pas forcément une bonne élève !

Lauren : Si car tu as suivi mon conseil puisque tu a donné un bon coup à Cole !

Elles rient de bon cœur.

 

Un des lycées d'Allbynigt

Lorelaï et Lily attendent Ryan.

Lorelaï : Qu'est-ce qu'il fait ? Il n'est jamais en retard d'habitude !

Lily : Je sais pas ! Tiens, voilà Nathaly.

Lorelaï : Si elle ne se défoule pas sur moi, alors je te paie un coup à boire !

Nathaly s'approche, puis s'arrête à leur hauteur. Elle les toise puis se décide finalement à parler.

Nathaly : Les deux acolytes ! Elles attendent qui ? Le prince charmant ! Lorelaï, j'espère que tu as un article à me présenter !

Lorelaï : Oui, il est sur ton bureau !

Nathaly : On verra si tes talents sont à la hauteur de la réputation que t'a donné le proviseur.

Durant cette réplique cinglante, Mike s'est approché. Lily l'a vu mais pas Lorelaï et Nathaly.

Lorelaï : Mais c'est le cas !

athaly : Fais gaffe Lorelaï ! Je n'accepte pas qu'on me réponde !

Lorelaï : Je sais ! Mais comme tu viens si bien de le souligner, c'est le proviseur qui m'a recommandé, je n'y avais pas pensé avant, mais c'est un avantage ! Je me demande ce que tu pourras lui dire comme justification le jour où tu voudras me virer !

Nathaly ne répond pas et s'éloigne.

Lorelaï : Je ne te paierai pas un... Mike !

Lily : Ouais, j'ai remarqué ! Tant pis ! J'utiliserai mes sous !

Mike : Ben dis donc, Lorelaï ! Qu'est-ce qui t'arrive ?

Lorelaï rougit fortement puis voit une femme qui cherche quelqu'un.

Lorelaï : Vous savez qui c'est elle ?

Lily : Non ! On va la voir ?

Lorelaï : Pourquoi pas ! Ce sera notre BA de la journée !

Mike : BA ?

Lorelaï : Bonne action !

Ils vont donc voir le jeune femme.

Lorelaï : On peut vous aider ?

Femme : Peut-être, je cherche Lily ou Lorelaï, je ne sais pas leur nom de...

Lorelaï : Moi c'est Lorelaï et...

Lily : moi c'est Lily !

Femme : Cool ! Je me présente, je m'appelle Asha Merrimer et je suis la sœur...

Lily : De Ryan ?

Asha (à qui les larmes reviennent aux yeux) : Oui ! Je tenais à vous dire que Ryan ne viendra pas pour un certain temps !

Lily et Lorelaï (paniquée) : Pourquoi ?

Asha : Ryan est dans le coma, il s'est fait tiré dessus, les médecins ne sont pas optimistes.

Lorelaï : Oh mon dieu !

Lily ne dit rien, c'est comme si son monde venait de s'écrouler. Mike la prend dans ses bras. Lorelaï baisse la tête. Des questions sont posées, comment cela est-il arrivé ? Pourquoi ? Quel est son état exactement ? Asha y répond avec patience en dévoilant ce qu'elle peut dévoiler puis va se présenter devant le proviseur pour expliquer l'absence de Ryan. Lorelaï prend une décision.

Lorelaï : On va le voir !

Lily : Mais on a cours !

Lorelaï : Et alors ! Ryan est notre ami ! On ne va pas le laisser tout seul comme ça ! Il viendrait lui ! Lily ! Tu l'aimes oui ? Alors vient ! Sinon, j'y vais seule ! Je suppose que tu ne viens pas Mike ?

Mike : Je ne crois pas que c'est ma place.

Lily : Je ne peux pas ! Je... j'ai un mauvais souvenir des hôpitaux. Je ne supporte pas... Je ne veux pas le voir intubé ou raccroché à une machine ! C'est plus fort que moi.

Lorelaï (énervée) : Alors tu le laisses ! Je ne te comprends pas ! Il a été là et tu le sais ! Pourquoi tu fais ça ?

Elle les laisse et sort de l'enceinte du lycée. Lily se met doucement à pleurer dans les bras de Mike. Ce dernier est quelque peu bouleversé, il ne pensait pas avoir Lily sans se battre et la réaction de Lorelaï le laisse perplexe.

Mike (pense) : Est-ce qu'elle l'aimait ? Ou est-ce qu'elle avait trouvé en lui un vrai ami ? J'aimerais bien qu'elle réagisse comme ça si j'étais à la place de Ryan. Mais je ne crois pas que ce soit possible.

 

Salle du tribunal de l'au-delà

Les juges se sont rassemblés (à moins qu'ils ne soient toujours dans cette salle de tribunal ce qui est fort possible). Ils doivent parlés e leurs problèmes.

2eme juge : Nous n'aurons plus de problème en ce qui concerne notre problème mort-vivant, vivant-mort.

3eme juge : Non en effet. Donc nous pouvons l'oublier !

1er juge : Il faut parler de l'actuel problème que l'on rencontre avec mademoiselle Daniel et mademoiselle Zecats !

3eme juge : C'est simple, elles se jouent de nous ! C'est comme si elle nous donnait une claque et qu'on leur donnait l'autre joue !

2eme juge : Il faut que l'on réagisse !

1er juge : Il faut mettre plus de monde sur cette affaire !

2eme juge : Je propose de mettre celles que l'on appelles "les trois inspectrices".

3eme juge : Loïs, Candice et Alice ?

2eme juge : Oui. De plus, la rencontre entre Lucas et Daniel sera plus improbable. Appelons les et exposons leur la situation.

Les appels sont lancés et les juges attendent leur invités en silence. Les "trois inspectrices" arrivent en une minute tandis que Lucas et Cole prennent un peu plus de temps. Ils se retrouvent tous les cinq devant les porte des juges.

Candice, Loïs et Alice : Salut Lucas !

Lucas : Salut !

Il entrent dans la pièce au signe de la coupole et se placent en rang d'oignon, faces aux juges.

1er juge : Nous vous avons appelé pour une raison bien précise.

2eme juge : Vu la situation, il faut changer nos manières de faire. Une hors-la-loi, connue sous le prénom de Lauren, se moque de nous depuis trop longtemps.

3eme juge : Aujourd'hui, elle prend une autre hors-la-loi sous son aile ! il ne faut pas que cette nouvelle, connue sous le prénom d'Angel, ne devienne aussi rusée que Lauren.

1er juge : Pour cela, vous : Candice, Alice et Loïs, allez prêter main forte à Cole et Lucas pour les attraper.

Cole : Excusez-moi, mais aujourd'hui, on les avait presque !

2eme juge : C'est un fait ! Mais nous n'avons plus le temps ! Le "presque" est de trop.

3eme juge : En changeant les habitudes, elles seront déroutées et nous les aurons au plus tard demain. Maintenant, vous pouvez disposer.

Les inspecteurs et le commissaire ressortent. Cole est énervé. Il propose d'aller chercher les deux nouvelles ombres.

Candice : Qu'est-ce qu'il a ?

Lucas : Il est blessé dans son orgueil ! Il voulait l'attrapé seul.

Alice : Alors il va nous en faire voir de toutes les couleurs !

Lucas : Sans aucun doute.

Loïs : En tout cas, je suis contente de travailler avec toi Lucas !

Elle se rapproche de lui et l'enserre, comme s'il était un ami depuis toujours. Les autres, remarquant qu'elles ont manqué de tact, montrent une mine renfrognée, ce qui n'échappe pas à lucas.

Lucas (pense) : C'est l'horreur ! Et c'est pas fini, ni gagné !

Cole revient avec les ombres et en met une dans chaque main.

Cole (d'un ton bourru) : J'espère que je n'aurai pas à vous faire un cours d'utilisation d'une ombre de niveau supérieur !

Candice, Alice et Loïs : Non, c'est bon. On vient de suivre la formation. On allait devenir commissaires.

Lucas se sent de trop, il est le seul à être inspecteur. Il préfère s'éloigner.

Cole : Où vas-tu ?

Lucas : Je vais faire un tour. Je vais m'entraîner un peu avec ma nouvelle ombre, ne l'oublie pas, je ne suis qu'inspecteur ! (pense) Mais qu'est-ce que je fais là ? Et pourquoi ELLE m'a regardé comme ça ?

 

Esprit d'Allbynight

Lauren et Angel ont choisi l'agence de voyage pour la leçon.

Lauren : Ils ne reviendront pas ici !

Elles sont au dernier étage, où il n'y a pas beaucoup de personne, pour avoir une meilleure concentration.

Lauren : Pour le faire, il faut y croire !

Angel Pour y croire, il faut le voir !

Lauren : D'accord, regarde un peu ça !

Lauren court vers le mur puis, passe à travers ! Elle revient quelques secondes plus tard.

Lauren : Tu n'es même pas obligée de courir ! Tu veux essayer ?

Angel : Tas pas d'autres conseils ? Non parce que là, je ne sais pas du tout si je vais y arriver ! Et encore moins comment faire !

Lauren : Je sais pas quoi te dire ! C'est tellement évident pour moi que j'en sais rien.

Angel : C'est comme dans Peter Pan de Walt Disney !

Lauren : De quoi ?

Angel : Il sait voler et jamais il ne s'est posé la question de comment il a fait pour la savoir ! Puis, il découvre que les humains doivent utiliser la poussière de fée !

Lauren : OK ! Mais là, il n'est pas question de poussière de fée ! Penses-y franchement ! Il faut que tu te vois passer à travers du mur. Au début ce sera comme ça ! il te faudra une bonne concentration et après, ce sera un automatisme !

Angel : Tout a l'air si simple avec toi ! J'essaie.

Lauren : Ne cours pas ! Comme ça, si tu te rate, tu te fera moins mal !

Angel s'approche du mur. Elle pose ses mains sur le mur et essaie de passer de l'autre côté mais rien ne se passe.

Lauren : Il faut que tu y crois dur comme fer !

Angel ré-essaie. Elle essaie même de défoncer le mur mais tout ce qu'elle arrive à faire, c'est se rouvrir les poignets.

Angel : C'est pas vrai ! Je ne suis vraiment pas douée ! Tout arrive si vite ! J'ai appris que j'étais morte et maintenant je fuis ! Quelle histoire !

Lauren : C'est pour ça que tu as du mal ! Tu as encore du mal à accepter ce qu'il t'arrive ! Essaie une autre motivation ! Trouve quelque chose pour laquelle tu ferais en sorte de passer à travers un mur.

Angel pense aux paroles de sa mère "Ma fille vient de mourir et tu me demandes si ça va !". elle aimerait bien voir ce qu'elle fait en ce moment. Elle ferme les yeux essayant de revoir le visage de sa mère au moment des paroles et elle tombe. Elle ouvre les yeux et se retrouve face à un mur. Lauren arrive en passe-muraille. Elle est souriante.

§ ??? §

Lauren : Ben voilà ! C'était pas si compliqué !

Angel : J'ai réussi ! Trop bien !

Lauren : Tu peux réessayer si tu veux ! Mais quelle était ta motivation ?

Angel : Je voulais voir ma mère !

Lauren (perdant de sa gaieté) : Il ne faut pas vouloir voir ce qu'il se passe de l'autre côté !

Angel : Mais, toute ma vie est là-bas !

Lauren : Je pense bien puisqu'on appelle ça le côté des vivants !

Angel : La réponse à ma question est là-bas ! Je trouverai un moyen de la trouver !

Lauren : Quelle question ?

Angel : Qui a osé me tué ?

A suivre


Le passage où Ryan se fait soigner par les ambulanciers n'est pas forcément ce qui se serait passer dans la réalité. J'ai repris un passage du livre "Et si c'était vrai" de Marc Lévy où la femme qui se fait soigner vient d'avoir un accident de voiture. Mais elle, a besoin de plus de chocs.