Épisode 7

 

Esprit d'Allbynight à l'hôpital plus exactement !

Voix : Salut les filles !

Elles se retournent.

Lauren : Cole !

Cole : Alors, vous vous baladez ?

Lauren tire Angel en marche arrière, restant face à Cole. De son côté, Angel cherche l'ombre.

Angel : Y a pas d'ombre ! C'est normal ?

Lauren : Non ! Allez, on se casse !

Elle passe à travers le mur de la salle d'à côté et se trouve face à Candice.

Candice : Salut !

Lauren : Mais c'est quoi ce délire ? Depuis quand ils sont à plusieurs !

Candice : Mais depuis aujourd'hui ! Et tu n'es pas au bout de tes peines !

Lauren : Allez viens Angel, on va ailleurs ! Ça sent mauvais par ici !

Candice : Eh !

Les deux hors-la-loi passent encore à travers un mur et se retrouve dans une salle d'opération. Cole arrive à l'opposé.

Lauren (murmurant à l'oreille d'Angel) : On se sépare ! Rendez-vous dans une heure à la plage !

Angel : Ok, qui part en premier ?

Lauren (en poussant Angel) : Toi !

Et Angel s'éclipse de nouveau grâce à un mur tandis que Lauren reste face à Cole.

 

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Commissariat d'Allbynight

Asha entre en trombe dans le bureau et se met à son bureau sous les yeux étonnés de Lionel.

Lionel : Salut !

Asha : Ah, salut !

Elles regardent déjà des dossiers et ne regarde même pas Lionel pour lui répondre.

Lionel : Tu peux me dire ce qu'il y a ?

Asha : Ben, je cherche ! C'est notre boulot de trouver les criminels !

Lionel : Non ! On n'est pas de la crim' !

Asha : Quand je dis criminels, je veux dire, dealers, barons de la dorgue et tout le reste ! Pourquoi tu fais une fixation sur le quartier de la crim' ?

Lionel : Quoi ?! Pardon mais il me semble que c'était toi qui faisait une fixation !

Asha : C'est pas grave ! Il faut se mettre au boulot.

Lionel : Et comment va Ryan ?

Asha ne répond pas. Lionel pense qu'elle n'a pas entendu alors il réitère sa question. Mais il n'y a pas plus de réponse.

Lionel : Asha ! Je te parle ! Comment va Ryan ?

Asha : S'il te plaît Lionel, j'essaie de me concentrer.

Il n'insiste pas et se met aussi à son bureau. Il prend un dossier, sans grande conviction, ce qui irrite encore plus Asha.

Asha : Tu comptes participer ou tu regardes juste le dossier pour faire comme si ?

Lionel : Eh ! Je ne sais pas d'où te vient ton agressivité, mais je te prierais de te défouler ailleurs que sur moi !

Asha : Désolée ! Je suis à cran en ce moment...

Lionel : Tu l'as déjà dit ! Faisons comme si il ne s'était rien passer et on recommence. Salut Asha, passer une bonne nuit ?

Asha : Ça y est ! J'ai un motif !

Lionel : Quoi ?!

Asha : Pour coincer Scott Palmer ! Et là, il devra au moins rester deux jours en cellules !

Elle se lève, prend sa veste et va l'attendre sur la pas de la porte.

Asha : Alors tu viens ?

Lionel : Mais je ne sais pas ce que tu veux faire !

Asha : Je t'expliquerai en chemin ! Dépêche-toi !

Lionel se lève en se disant que cette histoire devient une histoire personnelle pour Asha.

 

Un des lycées d'Allbynight

Lorelaï rejoint Lily. Sans un mot, elles entrent au lycée.

Lorelaï (d'un ton amer) : Tu es partie.

Lily : Je n'ai pas supporté.

Lorelaï (toujours aussi amère) : Trop facile.

Lily : Mais tu m'as laissée plantée là ! Qu'est-ce que tu voulais que je fasse ?

Lorelaï : Que tu entres dans la chambre ! C'était pas si dur ! Il suffisait d'enclencher la poignée de la porte !

Lily : C'est sûr que dit comme ça, ça a l'air facile ! Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas !

Lorelaï : On pourrait parler d'autre chose ?

Lily : C'est toi qui a abordé le sujet !

Lorelaï : Et maintenant, je le clos !

Mike les rejoint à on tour.

Lily : Alors, cet entraînement ?

Mike : Un nouvel entraîneur tout ce qu'il y a de plus correct. Et vous l'hôpital ?

Lily baisse la tête et Lorelaï serre les dents. Nathaly s'approche.

Nathaly : Morgan !

Lorelaï se met face à elle.

Nathaly : Je sais que tu as la rubrique Art et Musique mais j'ai un problème, donc exceptionnellement, pour ce numéro, tu t'occuperas aussi de la rubrique Sport. (sans regarder Mike) Tu comprends mon empêchement !

Lorelaï : Mais je n'ai...

Nathaly : Pas de mais, tu le fais.

Lorelaï : Mais quel empêchement ?

Nathaly (très audiblement pour Lily et Mike) : Je ne tiens pas à inteviewer le capitaine de l'équipe de basket. Maintenant que tu es au courant, je te laisse, pour les infos nécessaires, je les ai laissées au journal. Je veux les articles et l'interview demain !

Et elle part laissant Lorelaï la bouche ouverte. Elle ravale donc ses mots et se tourne vers les deux lycéens.

Lorelaï : Alors là c'est le bouquet ! Comment vais-je pouvoir faire tout ça pour demain ?

Lily : Tu veux dire que tu n'as rien commencer ?

Lorelaï : Il faut dire qu'il y a eu quelques imprévus ! Entre Ryan... et la rupture du capitaine avec la rédactrice du journal... Enfin, au boulot ma petite !

Elle se dirige vers le bâtiment qui abrite le journal. Mike la rattrape.

Mike : Euhh...

Lorelaï : Quoi ?

Mike : Et l'interview ?

Lorelaï : Ah oui, l'interview. Ben, je sais pas ! Maintenant ?

Mike : Pourquoi pas, j'ai le temps.

Lily (qui a quand même suivi le mouvement) : Bon, ben moi je vous laisse.

Lorelaï : Tu vas où ?

Lily : Voir Ryan.

Lorelaï ne répond rien à cela et Mike esquisse une petit sourire. Ils se séparent sur cette dernière parole et Lily part pour l'hôpital pour la deuxième fois de la journée.

 

Esprit d'Allbynight, à l'hôpital

Cole se rapproche de Lauren.

Lauren : Alors, elle est où votre sbire ? Vous ne pouvez pas vous débrouiller tout seul ?

Cole : Arrêtez cela !

Lauren : Oh monsieur n'est pas content ! Ce n'est pas son idée la greluche qui l'aide ! Il est blessé dans son orgueil !

Colle : Arrêtez ! Vous savez que si vous m'énervez, mon ombre sera plus forte !

Lauren : Où au contraire, elle peut être complétement incontrôlable !

Cole ne sait plus quoi répondre. Lauren se recule vers le mur, lentement. Puis, elle butte contre quelque chose, non, quelqu'un.

Loïs : Eh ! Faites attention ! Cole, j'ai perdu Lucas, tu peux pas me dire où il est ?

Comme à chaque fois qu'elle entend ce prénom, Lauren se fige. Mais reprenant vite ses esprits, elle prend cette entrée comme une opportunité. Cole l'a vu. Il ne répond pas à Loïs et passe le mur pour aller bloquer Lauren de l'autre coté. Loïs se retrouve seule dans la salle d'opération. Des ambulanciers arrivent et posent un blessé par balle.

Loïs : Beurkk !

Lauren est contente, elle s'est échappée. Elle commence à courir puis s'arrête. Cole se tient devant elle. Elle regarde derrière, puis Cole, puis encore derrière.

Cole : Vous ne me penseriez pas assez bête pour ne pas voir votre fuite ?

Lauren : Je dois l'avouer, si ! Apparemment, vous avez plusieurs filles pour vous aider, mais on dirait qu'elles ne vous aident pas, au contraire ! Et en plus, vous devez former un jeune inspecteur ! Quelle poisse !

Cole : Mais qu'est-ce que ça peut vous faire ?

Lauren : Ben ça change tout ! Imaginez qu'une autre personne incompétente, qui soit censée vous aider, arrive et m'aide à m'enfuir malgré elle ?

Cole : Ça n'arrivera pas !

Lauren : Comment pouvez-vous en êtres si sûr ?!

Cole : Ecoutez, c'est mon métier, pas le vôtre ! Alors arrêtez de me donner des conseils !

Lauren : En effet, c'est votre métier ! Et moi le mien c'est de vous faire faux-bond ! Alors, c'est ce que je vais faire ! Et tout de suite !

Elle se retourne et court pour s'éloigner de Cole. Mais lui aussi a démarré la course. Ils passent donc dans plusieurs salles et couloirs et Cole finit par la rattraper. Il lui attrape le bras et l'oblige à se tourner face à lui.

Cole : Alors, on croyait être Forest Gump ?

Lauren : Tout le monde a le droit de rêver non ?

Ils se dévisagent l'un, l'autre et ne baissent pas le regard. Ils ne veulent pas se montrer le plus faible. La prise de Cole reste toujours aussi ferme.

Lauren : Alors, vous n'appelez pas votre ombre ? Vous êtes rouillé ?

Cole : Je vous ai déjà dis de ne pas me dire ce que j'ai à faire !

Lauren : D'accord ! Mais on fait quoi maintenant ?

Cole : C'est simple ! Je vous amène au tribunal !

Lauren : Sans l'ombre, vous savez très bien que vous n'y arriverez pas ! Alors qu'est-ce qu'il vous arrive ? Vous jouez la carte "je commence à avoir un coeur" ?

Cole (avec un sourire en coin) : Vous croyez vraiment que j'ai besoin d'une arme ?

Laren : Oui !

Il lui fait une prise et la met à terre. Ensuite, il la bloque et met son visage tout près de celui de Lauren.

Cole : Vous voyez !

Lauren : On ne frappe pas une femme ! Votre maman ne vous l'a jamais dit ?

Cole : Toujours aussi agressive ! Vous ne voulez pas vous incliner ! J'aime ça ! Mais vous devriez le faire ! Car ma patience à des limites !

Lauren : Eh ben on dirait pas !

Elle est très mal à l'aise, non pas parce que Cole l'écrase, mais parce qu'elle n'avait pas pensé se retrouver si proche de lui un jour.

Cole : Ah, c'est mieux quand vous vous taisez ! Vous ne pouvez pas imaginer le silence que ça peut faire !

Lauren : La bave du crapeau n'atteint pas la blanche colombe !

Cole : Vous, une blanche colombe ? Et moi je suis le président de la république ! Bon, fini de jouer, il faut y aller.

Lauren : Oh monsieur se sent l'âme d'un poète ! Il fait des rimes ! Désolé de vous faire tomber de votre nuage Cole, mais ça ne colle pas !

Cole : Arrêtez de me juger, vous ne me connaissez pas !

Lauren : Vous non plus vous ne me connaissez pas !

Il se relève et la tire.

Lauren : Un peu de douceur ne serait pas du luxe ! Mais peut-être que vous ne connaissez pas ce mot non plus !

Cole émet un grognement, elle lui tape vraiment sur le système ! Sa prochaine mission sera vraiment monotone s'il la ramène. Lauren esquisse un sourire. Il n'a rien eu à répondre. Ils commencent donc à avancer tous les deux, en évitant les infirmières.

Lauren : Je me demande ce que vous étiez quand vous étiez vivant ! Peut-être bien bourreau au XVIIIème siècle ! Ouais, un truc comme ça.

Cole : ...

Lauren : Vous avez perdu votre langue ?

Cole : Vous, vous deviez être psychologue !

Lauren : C'est tout ! Pas plus méchant ! Tant pis ! Et d'abord, vous avez vu un psychologue se suicider ?

Cole : Vous étiez quoi alors ?

Lauren ne sait pas quoi répondre, personne ne lui avait posé la question et encore moins Cole, l'homme qu'elle déteste sûrement le plus après ce chauffard.

Cole : D'accord, vous n'êtes pas obligée de parler.

Cole emmène donc Lauren vers la porte. Angel ne sait pas par où passer, elle a peur de retomber sur l'inspectrice. Elle passe lentement et prudemment dans les couloirs.

Lucas : Tiens mais c'est Angel.

Angel se retourne, Lucas se tient devant elle. Aucune émotion n'est visible dans son regard, ses yeux sont vidés de toutes expressions ce qui effraie Angel.

Angel : Lucas !

Lucas : Ben oui, ça ne va pas être la pape ! Tu veux bien venir ? J'en ai marre de te courir après !

Angel (toujours sous le choc du regard de Lucas) : Désolée, mais "cours toujours" !

Et elle s'enfuit en passant dans un ascenseur qui accompagne un malade en radiologie au cinquième étage. Lucas se dirige vers les escaliers. Alice, qui vient de l'apercevoir, le suit. Lorsqu'il arrive en haut, Lucas se rend compte que l'ascenseur est vide, sans s'arrêter, il continue dans l'étage. Il a vite fait de retrouver Angel.

Lucas : Ça ne sert à rien de courir !

Angel : Il faut partir à point ! Oui, oui, je sais !

Lucas : Alors pourquoi tu t'enfuis ?

Angel : Parce que je suis innocente inspecteur !

Lucas : Et vous avez des preuves de ce que vous avancez mademoiselle Zecats ?

Angel : Pas encore ! Mais je les aurai.

Elle est en marche arière et Lucas en marche avant.

Angel : Pourquoi t'es comme ça ?

Lucas (ne comprenant pas) : Quoi ? Comment ça, comme ça ?

Angel : Tes yeux !

Lucas (sur la défensive) : Ben quoi mes yeux ?

Angel : Laisse tomber ! A part ça, quoi de neuf ? A part deux ombres je veux dire !

Lucas : Et tu te crois drôle.

Décidément, Lucas fait peur à Angel. Elle commence sérieusement à comprendre que ce qui lui arrive est loin d'être un jeu. De son côté, Lucas ne comprend pas la question d'Angel.

Lucas (pense) : Mes yeux, mes yeux ! Mais qu'est-ce qu'ils ont ? Je ne vais pas rester sensible trop longtemps non plus !

Angel est arrivée contre le mur. Elle continue à s'éloigner de Lucas en se faufilant contre ce même mur. C'est comme cela qu'elle arrive à la porte qui donne sur les escaliers qui mènent au toit.

Angel (pense) : Encore le toit !

Et d'un geste brusque, elle s'engouffre dans le passage. Lucas pousse un soupir et entre suivit de son ombre et d'Alice. Angel n'a plus d'issue, les immeubles qui sont à côté de celui de l'hôpital sont trop loin pour qu'elle pense s'enfuir par l'un des toits.

Lucas : Si tu sautes, tu resteras à terre ! Tu as beau être morte, il y a certaines choses qui font toujours de l'effet. Là, tu perdras tout ton sang par tes poignets, tu resteras donc évanouies longtemps ! Assez longtemps pour que je te ramène aux juges.

Angel : Merci pour cet exposé ! Il m'a beaucoup appris !

Alice arive à son tour, ce qui n'échappe pas à Angel. Lucas, de son côté, n'a rien vu. Il s'approche d'Angel.

Lucas : Bon, ce serait bien que tu viennes sans opposer de résistance !

Angel : Tu peux toujours rêver.

Lucas (dans un nouveau soupir) : Ah ! C'est pas vrai ! Comment peut-on être aussi bornée !

Lucas est maintenant très proche d'Angel, ses chances de s'enfuir s'amoindrissent à mesure qu'il s'avance. Elle se recule jusqu'au bord du toit. C'est à ce moment qu'Alice envoie son ombre. Mais Angel l'esquive, l'ombre renverse Lucas. Et il tombe, dans le vide, du haut du toit.

§ Tout reste à faire §

Angel : Nonnnnnnnnnn !

Mais il s'est accroché au bord de justesse, d'une main, qui glisse de plus en plus. Ignorant l'ombre menaçante d'Alice, Angel va tendre sa main à Lucas. Celui-ci ne la prend pas tout de suite. Il regarde Angel avec étonnement et émotion.

Angel : Tu comptes attendre la saint Glin Glin ou tu prends cette foutue main ? A moins que tu ne sois blessé dans ton orgueil !

Sans se faire prier une seconde de plus, Lucas attrape la main d'Angel, puis il prend la prise sur le poignet. L'ombre d'Alice n'est plus qu'à quelques mètres d'Angel, cette dernière sent le froid l'envahir. Elle décide de tendre l'autre main.

Angel : Je te conseille de la prendre aussi parce que dans quelques secondes, la prise va devenir assez poisseuse !

En effet, le sang commence à couler de ses poignets. Lucas le voit et ne comprend pas pourquoi elle tient à le sauver.

Lucas : Pourquoi tu fais ça ?

Angel : Parce que j'ai de l'estime ! Mais trêve de bavardages, remonte en vitesse, je ne vais pas te tenir longtemps !

Lorsque Lucas est enfin remonté sur le toit, Angel s'effondre, l'ombre d'Alice l'enveloppe alors.

 

Entrepôts d'Allbynight

Lionel sort précipitemment de la voiture et rejoint Asha qui est déjà loin.

Lionel : Tu pourrais m'expliquer ! Je ne sais pas ce que tu as derrière la tête et j'aimerais le savoir !

Asha : Dans le dossier de Scott Palmer, il y a une défaut de déposition. Pour la descente sur la quelle on enquête, une fois il a dit être arriver dans l'entrepôt à 21 heure et une autre fois à 22 h ! Ca colle pas et ça peut tout changer ! Ensuite, j'ai regarder d'autres dépositions et j'ai vu qu'un témoin parlait de 20 h. Il n'y a aucune concordance des temps !

Lionel : D'accord mais ce n'est pas avec cet argument que tu vas réussir à la coincer ! Cette preuve ne tient pas !

Asha : Je sais, mais le temps que son dossier soit révisé, on pourra l'interroger ! Et ça nous donnera au moins deux jours si ce n'est plus ! Le temps idéal pour lui soutirer des info !

Asha et Lionel entrent dans l'enrepôt où Scott a dit habiter quelques temps. Ils regardent autour d'eux mais il n'y a aucune trace de Scott. Par contre, il y a les hommes de l'autre jour.

Asha : Messieurs. Sauriez-vous où se trouve Palmer Scott ?

Homme : Pourquoi devrait-on vous répondre ?

Asha : Parce que je pourrais trouver des charges contre vous !

Homme : Il va revenir après sa petite promenade quotidienne !

Asha : Merci.

Lionel et Asha ressortent et se postent devant le hangar.

Lionel : S'il nous voit, il va s'enfuir en courant.

Asha : Non, il ne sait pas qu'on en a assez pour le remettre en garde à vue.

Ils se taisent ensuite. Asha pense à Ryan, elle e promet d'aller le voir dès que Scott sera enfermé. Ce dernier arrive nonchalamment, le regard fixé vers le sol. Il ne remarque même pas leur présence et fait un pas dans l'entrepôt. Mais il sent quelque chose de froid se refermer sur ces poignets.

Asha : Scott Palmer, vous êtes en état d'arrestation.

Scott : Quoi ?!!! Mais vous n'avez rien contre moi !

Asha : Vous vous trompez, mais ce n'est pas le problème pour l'instant. Je vous emmène en prison.

Scott : Vous n'avez rien et j'en suis sûr, ce n'est que du bluff. Mais si ça vous fait plaisir ! Au fait comment va votre frère ?

Asha, qui venait de prendre les poignets de Scott y enfonce ses ongles.Lionel regarde ailleurs et ne remarque rien tandis que Scott fait une grimace de douleur.

Asha (bas à Scott) : Ne me parlez pas de mon frère.

Scott : Et pourquoi ? Je veux juste de ses nouvelles.

Asha : Vous n'en aurez pas.

Lionel : Bon, on y va ?

Asha : Passe devant et ouvre la voiture.

Scott est donc installé, brusquement et inconfortablement dans la voiture puis ils s'éloignent.

Homme : Va falloir surveiller ça !

 

Journal du lycée

Lorelaï s'installe à sa table de travail, sentant la présence de Mike. Mike la regarde ranger le tas de copie se trouvant sur le bureau et reste debout. Elle est assez nerveuse, sans vraiment savoir pourquoi. Après avoir fini son rangement inutile, elle remarque qu'il est resté debout.

Lorelaï : Ben, assieds-toi !

Mike : OK.

Ils s'assoient tous les deux, et en même temps sur la chaise, puis se regardent. Après une ou deux minutes comme ça, Mike décide de rompre le silence.

Mike : Mais encore ?

Lorelaï : Quoi ?

Mike : Je croyais qu'on était là pour une interview !

Lorelaï : Oui, oui. Je cherche qu'est-ce que je peux bien demander ! Je ne m'occupe pas de cette rubrique d'habitude et je ne m'y connais pas énormément en sport. Enfin, pas plus que ce que j'ai appris dans les cours. En plus, je n'ai pas eu le temps de préparer cette interview puisque je viens à peine d'apprendre que je devais en faire une ! Je me suis retrouvée coincée…

Mike : Eh, c'est bon ! Je ne t'agressais pas ! Pas besoin de trouver des arguments.

Lorelaï : Oh, pardon !

Mike : T'as vraiment cru qu'il fallait que tu te défendes ?

Lorelaï : Ben, oui ! Pourquoi ça paraît si incongru que ça ?

Mike : Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu sois autant sur la défensive avec moi ?

Lorelaï (faisant mine de chercher) : Euh, si je me souviens bien, un jour j'ai reçu une remarque dans le genre "et bien j'espère que tu n'as pas eu le poste dans le journal car tu ne le mérites pas". Ou un truc dans le genre. Et là, je suis au journal et je devrais poser des questions à la personnes qui m'a dit ça ! C'est quand même invraisemblable tout ça !

Mike : OK, OK, question bête ! Je suis désolé si je t'ai blessé. Je m'excuse. Sincèrement.

Il a dit ces dernières paroles en fixant Lorelaï et celle-ci se sent viré au rouge. Elle fait tombé son stylo pour pouvoir se cacher derrière le bureau. Un fois qu'elle est réapparue, elle se met face au bureau et retombe en léthargie.

Mike : Tu penses à Ryan ?

Lorelaï : Non, je pense à rien. Je n'arrive plus à penser en ce mom… Et pourquoi tu parles de lui ?

Mike : Je ne sais pas ! Mais en ce moment tout le monde parle de lui, tout le monde s'intéresse à lui, c'est…

Lorelaï : Hypocrite ! Mais on dirait que Mike Palmer est soudainement jaloux de la postérité de Ryan Merrimer !

Mike : Pas du tout.

Lorelaï : Ouais, c'est ce qu'on dit ! (faisant mine de s'intéressé à un document sur l'informatique) Surtout que Lily est sa petite amie.

Mike : Qu'est-ce que tu insinues ?

Lorelaï : Ne fais pas comme si tu étais honnête ! Je sais très bien que tu as envie de doubler Ryan !

Mike : Et alors ? T'es jalouse ?

Lorelaï pique un nouveau fard mais réplique quand même.

Lorelaï : Non ! Mais je trouve ça assez,… dégueulasse, de profiter…

Mike se lève se qui coupe Lorelaï dans son élan.

Mike (blessé) : Si tu comptes me traiter de tous les noms, alors que tu ne me connais que par ce qu'on dit de moi, je préfère m'en aller.

Il passe la porte tandis que Lorelaï pose la tête sur le bureau.

Lorelaï : Mais quelle conne !

Mais il a tôt fait de revenir, sous les yeux étonnés de Lorelaï.

Lorelaï : Pourquoi t'es revenu ?

Des éclats de voix se font entendre et Lorelaï reconnaît distinctement Nathaly.

Mike : Bon, on la fait cette interview ?

Lorelaï ne sait que penser des réactions de Mike. Soit d'un côté il est revenu pour ne pas voir son ex en privé, soit pour qu'elle-même ne se fasse pas chambrer par la rédactrice. Une chose est sûre, il est sensible car sinon, il n'aurait pas été blessé par ses remarques.

Lorelaï : Ben, je sais pas. Euh… Tu es le capitaine et… As-tu une grande influence sur tes coéquipiers ?

Mike : C'est-à-dire ? Tu veux dire que je peux les mener à la baguette ?

Lorelaï : Là c'est toi qui te sens agressé ! Je voulais parler dans le sens où, est-ce que tes coéquipiers comptent sur toi pour que tu leur remontes le moral ou des trucs comme ça. Et aussi, est-ce que l'entraîneur te laisse diriger quelques entraînement ? Celui d'avant ? Celui de maintenant ?

Mike : Ah ! Désolé.

Lorelaï : C'est pas grave.

Nathaly entre dans la salle, seule.

Nathaly : En fait, je peux faire l'interview. Tu peux partir Lorelaï.

Lorelaï ne sait pas quoi faire, partir et satisfaire Nathaly, ou rester et continuer ce qu'elle a commencé. Elle regarde Nathaly puis Mike pour lui demander quoi faire. Il a baissé la tête. C'est comme cela qu'elle se rend compte qu'elle n'aura pas son soutien. Elle se lève, rassemble ses affaires…

Mike : Tu t'es fait larguer, hein ?

Nathaly : Quoi ?

Mike : Le capitaine de l'équipe de foot ne voulait plus de toi alors tu t'es dit qu'avec un peu de chance, tu pourrais venir faire l'interview et me draguer en même temps ?

Lorelaï assiste à cette accusation, et se sent un peu de trop. Elle commence donc à se diriger vers la sortie.

Mike (en regardant Nathaly droit dans les yeux) : Non, Lorelaï, ne pars pas. On n'a pas fini.

Lorelaï : Dites, si vous voulez vous servir de moi pour pouvoir vous disputez, n'y comptez pas trop…

Encore une fois, elle n'a pas le temps de finir sa phrase, Nathaly est passée devant elle et a quitté le lieu.

Mike : Désolé de te faire subir ça, mais cette fois, il fallait que je dise ce que je pense.

Lorelaï (se rasseyant) : Bon, on en était où ?

 

Hôpital d'Allbynight

Ryan ne sait pas quoi faire. Il y a quelques minutes, il y avait beaucoup de personnes et il ne savait pas où donner de la tête alors que maintenant, il est tout seul. Il se demande quand Asha reviendra le voir. De son côté, Lily entre dans le hall et se dirige directement vers la 406, sans passer par l'accueil. Elle s'arrête devant la porte, hésitante. Sa main vient enclencher la poignée mais sans plus. De l'autre côté de la porte, Ryan s'est redressé avec mal. Il attend de voir qui ça peut être. La pression sur la clenche disparaît.

Ryan : Ça doit être Lily ! Mais est-ce qu'elle va entrer cette fois ?

Lily s'est assis sur une chaise qui se trouve un peu plus loin dans le couloir. Des souvenirs lui reviennent en masse et elle ne peut le supporter. Cette odeur d'hôpital qui l'oppressait, l'oppresse encore aujourd'hui, peut-être un peu moins.

Lily (pour elle-même) : Allez Lily, tu sais qu'aujourd'hui, ça fait longtemps et que tu peux surmonter ça ! Surtout après tout ce qu'il s'est passé depuis.

Elle entre vite dans la chambre, avant de changer d'avis. Alors, elle voit Ryan allongé, les yeux fermé, la visage très pâle. Mais elle ne voit pas le regard de ce dernier posé sur elle, car elle n'est pas du bon côté. La ligne verte surveillent ses battements de coeur opère des soubresauts à des intervalles réguliers. Lily ne peut empêcher les larmes. Elles commencent à couler doucement, puis abondamment. Elle va le serrer dans ses bras.

Lily : Oh Ryan ! Reviens s'il te plaît !

Ryan : Pour quoi faire ? Je sais très bien que tu flirt avec Mike !

Lily : Tu sais, je suis perdue sans toi. Et le problème, c'est que... Avec Mike... Je ne veux pas te tromper mais je n'ai pas la force d'accepter ton état. Il faut que tu reviennes.

Ryan : Attends, tu me dis "reviens" mais de l'autre coté tu dis "je risque de te tromper" ! Mais c'est antithétique !

Lily : Je vais y aller. Mais avant je tiens à te dire que je risque de succomber au charme de Mike, il a changé et moi, je ne me protège plus des jeux pervers qu'il peut faire. Je suis désolée. Mais je sais que je t'aime, ne l'oublie pas.

Elle quitte la chambre, puis l'hôpital.

Ryan : Mais moi, est-ce que je t'aime toujours ?

 

Hôpital d'Allbynight

Cole regarde à droite et à gauche, ce qui pique la curiosité de Lauren.

Lauren : Vous cherchez quelqu'un ?

Cole : En quoi ça vous intéresse ?

Lauren : En rien.

Ils continuent à marcher.

Lauren (pense) : Je ne peux pas me faire embarquer comme ça ! Et laisser Angel, d'ailleurs, je ne sais même pas où elle est.

Cole (pense) : Elle va essayer de partir, j'en suis sûr. Mais peut-être que ce n'est pas plus mal. C'est vrai qu'une fois qu'elle sera passée devant les juges, je ne la verrai plus et je vais m'ennuyer ! Mais qu'est-ce que je raconte ! C'est idiot ce que je pense ! Je l'emmène devant les juges et c'est tout ! V'là que je commence à faire des sentiments comme Lucas !

Ils arrivent devant l'évacuation de linge sale où une infirmèière fait passer quelques draps. Lauren a une illumination. Cole, qui lui tient les poignets par derrière, ne le voit pas. Elle fait mine de regarder en face et Cole est placé entre elle et la bouche "d'évacuation". Alors, elle recule d'un coup et Cole se retrouve dans le trou. Ne pouvant réussir à se rattraper, il tombe et Lauren se retrouve libre. Elle crie par dessus l'ouverture.

§ Ma Baker §

Lauren : Hasta la vista baby !

Cole a atterri sur un tas de draps sales, il donne un coup de poing dedans.

Cole : Et mer*e ! Elle m'a bien eu !

Il se relève, la mine renfrognée, tout en étant content, malgré lui. Sur le toit, Lucas s'est relevé et voit l'ombre d'Alice qui va sur Angel qui s'est évanouie.

Lucas (ne pouvant s'empêcher de penser) : Non !

L'ombre recule alors.

Alice : Mais qu'est-ce qu'elle fait ! Lucas, fait intervenir la tienne !

Mais l'ombre de Lucas ne réagit pas non plus. Angel reprend connaissance, les poignets en sang. Elle s'assoit et regarde Alice s'exciter contre les ombres. Puis son regard se tourne vers Lucas. Il fixe le sol, perdu dans ses pensées. Finalement, sentant le regard d'Angel posé sur lui, il se tourne dans sa direction. Leurs yeux se trouvent et ne se lâchent plus. Angel remarque qu'il n'y a plus aucune froideur dans ceux de Lucas et Lucas trouve un certain réconfort dans ceux d'Angel. Alice saute sur Angel.

Alice : Je suis là pour t'arrêter et je le ferai.

Les deux filles se débattent et Lucas ne fait rien, ne pouvant aider Alice suite au geste d'Angel et ne pouvant passer du côté des hors-la-loi non plus. Cole arrive alors.

Cole (à Lucas) : Mais qu'est-ce que tu fais ?

Alors qu'il prononce ces mots, Angel a réussi à battre Alice et part en courant.

Cole : Mais c'est quoi ce binz ? Et les ombres ? (après avoir regarder l'état des ombres) Qui met un frein à leur action ?

Alice (qui se relève avec mal) : Quoi ?

Cole : Pour qu'elles soient dans l'état là, il faut que quelqu'un n'ait aucune envie qu'elles se réveillent et qu'elles poursuivent cette jeune fille !

Alice : Et tu crois vraiment que c'est moi ?!

Leurs regards se tournent vers Lucas qui a la moitié du visage dans l'ombre. Il fait un haussement des épaules, dans le sens de "Et alors ?"

Cole (soupirant comme à son habitude) : Ah, on ne le rattrapera pas celui-là !

Angel est arrivé au pied de l'hôpital. Elle regarde vers le toit qui se trouve assez haut, puis, elle sourit : ses yeux étaient de nouveaux doux. Elle reprend sa course et disparaît.

 

Commissariat d'Allbynight

Asha installe Scott sur une chaise de l'interrogatoire. Ensuite, elle se met en face de lui et s'apprête à commencer à poser des questions quand le capitaine entre.

Capitaine : Inspecteur Merrimer, dans mon bureau s'il vous plaît.

Asha : Pourquoi ?

Capitaine : Ne discutez pas.

Asha sort et fait comprendre à Lionel de veiller sur Scott. Ils arrivent dans le bureau du capitaine et ce dernier fait signe à Asha de s'asseoir.

Capitaine : Pouvez-vous m'expliquer pourquoi Scott Palmer a été arrêté ?

Asha : Parce qu'il se peut qu'il soit coupable !

Capitaine : Il a déjà été inocenté et depuis, aucun autre fait n'a prouvé le contraire.

Asha : Si ! Sa déposition est fausse ! Il y a plusieurs incohérences.

Capitaine : Vous êtes sûre que c'est le problème pour lequel il a été arrêté ? Ou alors c'est parce qu'il était sur les lieux lorsque votre frère s'est fait tiré dessus ?

Asha : Ecoutez, vous m'avez clairement fait comprendre que je n'avais pas à me mêler de l'affaire qui entoure mon frère et c'est ce que je fais ! Mais j'ai quand même une affaire de drogue à résoudre, et Scott Palmer est impliqué d'une façon ou d'une autre dans cette affaire, or, il a fait une fausse déposition, je dois donc l'interroger car je ne veux pas laisser passer ce problème qui pourrait conduire à une faute grave.

Capitaine : D'accord, d'accord ! Exposez-moi le problème que vous avez rencontré.

Scott et Lionel ne se regardent pas et ne disent rien. Ils ont tous les deux les dents serrées pour se retenir de lancer des injures. Mais une question brûle les lèvres de Scott.

Scott : Comment va le frère de l'inspecteur Merrimer ?

Lionel : Qu'est-ce que ça peut vous faire ?

Scott : Qu'est-ce que ça peut vous faire de savoir ce que ça peut me faire ? Je pose juste une question.

Lionel : Vous voulez jouer au malin ! Très bien, mais je ne vous répondrez pas.

Scott : Et pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Lionel : Ne faites pas l'innocent, ce sera mieux. Et maintenant, taisez-vous.

Ils retombent dans le silence. Après quelques minutes, Asha entre dans la pièce.

Lionel : Alors ?

Asha : Il vont réexaminer le dossier. (à Scott) Vous savez que ça va au moins prendre deux jours ! Deux jours pendant lesquels je vais vous interroger. Vous avez intérêt à coopérer.

Scott : Pourquoi je coopérerais alors que vous, vous ne le faites pas !

Asha : Comment ça ?

Scott : Je veux juste des nouvelles de votre frère ! Rien d'autre.

Asha : Je ne sais pas pourquoi vous tenez à tout prix à avoir de ses nouvelles, mais une chose est sûre, vous n'en aurez pas.

Scott : Bien.

Il s'adosse à sa chaise et se met à siffler. Lionel se lève, énervé.

Lionel : Arrêtez de faire le malin ! Vous allez commencer à m'énerver.

Scott (entre deux sifflements) : Ouh là ! J'ai peur.

Lionel va prendre Scott par le col, ce dernier siffle toujours. Asha pousse un soupir et Lionel relâche son prisonnier.

Asha : Alors vous ne voulez vraiment rien dire ?

Scott : Non.

Asha : Donc, vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je le mette dans le rapport ?

Scott : Non.

Lionel : Ça sert à rien de s'y prendre comme ça ! C'est un idiot. Ça se trouve, il ne sait même pas ce qu'est un rapport.

Scott se met debout mais Asha écrase ses épaules pour le remettre assis.

Asha : A mon avis, c'est plus un "je m'en foutiste" professionnel, mais après tout, s'il n'a rien à perdre...

Scott : Franchement, je me demande ce que vous faites là !

Asha : Je vais vous faire condamner, c'est pourtant simple !

Scott : Si vous voulez ! Mais à votre place, je serais avec mon frère, surtout après ce qu'il s'est passé.

Asha (très énervée tout à coup) : Je ne vous demande rien, alors taisez-vous !

Scott : Faudrait savoir ! Mais attendez, ne me dites pas que votre frère...

Asha : Non !

Lionel (venant au secours d'Asha) : On est là pour parler d'une affaire de drogue, pas du frère de l'inspecteur Merrimer.

Asha (à l'oreille de Lionel) : Ecoute, je vais te laisser avec lui.

Lionel entraîne Asha dehors.

Lionel : Ne me dit pas que t'as peur de tout lui dire ?

Asha : Non, pas du tout ! Mais ça fait un moment que je ne suis pas allée voir Ryan et tout à l'heure, quand on attendait Scott pour le coincé, je me suis promis d'aller le voir ! Alors j'y vais.

Lionel : Tu es en train d'écouter les conseils de Palmer.

Asha : Non. C'est moi qui m'étais dit d'aller le voir, bien avant que Scott en ait parlé !

Lionel : OK, si tu le dis ! Mais fais attention, tu ne voulais pas parler de Ryan, et finalement, tu l'as presque fait. Palmer commence à avoir de l'influence sur toi.

Asha : Ne t'inquiète pas pour moi, mais pour toi ! Tu as encore failli le frapper.

Lionel rentre seul dans la salle d'interrogatoire.

Scott : Où est l'inspecteur Merrimer ?

Lionel : Ça ne vous regarde pas !

A suivre


Fin du septième épisode.