Épisode 9

 

Avec Drew Fuller dans le rôle de Devil

Commissariat d'Allbynight

Asha entre dans le commissariat soulagée. Là, elle voit Scott et Lionel. Scott est sans menottes.

Asha (à Lionel, ignorant Scott) : Qu'est-ce qu'il fait là ?

Lionel : Son dossier a été révisé comme prévu, il est relâché.

Asha : Déjà !

Lionel : Tu es à l'hôpital depuis hier !

Asha : Mais comment tu sais que j'étais à l'hôpital ?

Lionel : J'ai pensé que c'était le seul endroit où tu aurais pu aller alors j'y ai téléphoné et on m'a confirmé que tu y étais.

Asha : Mais comment se fait-il qu'il soit déjà libéré ?

Scott : C'était plus rapide que prévu faut croire !

Asha : Ah c'est pas vrai ! J'ai vraiment pas de chance !

Elle s'assoit sur une chaise qui se trouve près d'elle.

Scott : Ça va ?

Asha : Oh arrêtez de faire semblant d'avoir l'air inquiet alors que vous êtes content d'avoir gagné !

Scott : Non, ce n'est pas le cas. Je suis seulement content que vous soyiez aller voir votre frère.

Asha : C'est bien ce que je disais ! Surtout que je vous ai laissé tranquille.

Scott : Non, je suis sûr qu'il en avait besoin. Allez, à la prochaine fois inspecteur Merrimer.

Puis, il s'en va.

Asha : Waouaw, pas un mot méchant ou mesquin. Il a été plutôt gentil.

Lionel : Ça doit cacher quelque chose !

Asha (pensive) : Ouais, peut-être. Au fait, qu'est-ce que tu en as tiré ?

Lionel (en partant) : Rien, rien du tout !

Asha reste la bouche ouverte sans que rien ne puisse sortir ! Là, elle ne sait vraiment plus quoi faire ! Scott remet sa veste en narguant un policier se trouvant à l'entrée du commissariat.

Scott : Bonne journée !

Il tourne la rue mais se fait aussitôt encerclé. Les hommes qui l'entourent n'ont pas l'air du tout commode et tiennent des armes braquées sur Scott.

Scott : Je crois que je préférerais les policiers !

Homme : C'est bien ce que je pensais !

Il attrape Scott très brutalement.

 

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Esprit d'Allbynight

Lucas attend l'arrivée des juges. Ce qui arrive vite. Ils s'installent sur leur siège habituel puis regardent Lucas.

1er juge : Vous savez pourquoi vous êtes là Lucas ?

Lucas : Ben, je ne suis pas sûr, mais je crois qu'il est question d'enterrement.

2eme juge : En effet. Angel Zecats se fait enterrer au moment même où je vous parle. Cela veut dire que votre statut d'inspecteur ne vous convient plus.

Lucas : Il faut que je devienne commissaire c'est ça ?

2eme juge : Mikakouli kaïra esti navopitus.

3eme juge : Kevek lopium trao gopital.

Lucas soulève les sourcils d'étonnement, les juges utilisent un dialecte inconnu pour lui.

3eme juge : Je vous prierais de ne plus nous couper. Nous avons décidé de vous faire passer commissaire.

1er juge : Cela implique que votre mutation se fera très vite et sera donc assez douloureuse par la même occasion. Mais ne vous plaignez pas, je crois et mes confrères aussi, que vous avez eu de nombreuses occasions pour attraper Angel Zecats et vous les avez laisser passer, ce n'est donc que justice.

Lucas (pense) : Drôle de justice !

2eme juge : Nous vous laissons ici, votre initiation se fera derrière la porte qui s'ouvre.

Dans le coin le plus sombre de la salle, un bourdonnement se fait entendre et des lourdes portes s'ouvrent.

1er juge : Allez-y !

Lucas est parcouru de frisson, la seule porte qui n'est pas la porte d'entrée est celle qui mène aux Enfers. A peine a-t-il franchi la haute ouverture du mur que les battants se referment, le laissant dans une grotte où la température est légèrement plus élevée. Lorsque qu'il se retourne, il voit un signe qui semble en relief sur la porte mais n'en connaît pas sa signification. Un jeune homme s'approche de lui.

JH : Salut, moi c'est Devil, tu dois être Lucas ! Pour l'initiation il faut me suivre.

Lucas (murmurant) : Devil !

Devil : Ben oui, on est un peu aux Enfers ! J'allais pas choisir Angel comme surnom ! Allez, faut y aller !

Une procession se fait alors dans plusieurs couloirs tous plus tordus les uns que les autres. Ils arrivent finalement devant une nouvelle porte, plus petite et comportant toujours le même signe.

Devil : Moi, je te laisse là, je viendrai te chercher une fois que ce sera fini. Bonne chance.

Lucas entre et se trouve dans une pièce noire, il ne voit rien.

Lucas : Y a quelqu'un ?

Voix en écho : Oui.

Lucas : C'est normal que je ne voie rien ?

Voix en écho : Il n'y a pas besoin de voir pour ce genre de pratique. Assieds-toi et écoute.

Lucas s'exécute. La voix semble venir de nulle part et de partout à la fois. Jusque là, il ne voit pas ce qu'il y a de si horrible à devenir commissaire. Jusque là ! Des voix, des centaines, des milliers de voix arrivent tout à coup dans sa tête, déchirantes, assourdissante. Elles disent toutes la même chose ou presque.

Voix : D'inspecteur tu deviens commissaire. Maintenant, plus question d'échouer, il faut arrêter. Les hors-la-loi ne sont pas amis mais ennemis, ils ne font que dérégler le bon déroulement des choses et modifie les destins tout tracés. Arrêter et juger, deux verbes qu'ils doivent subir. Ta mission est comme la précédente, mais cette fois, mets-y toutes tes forces. Prends le contrôle et ne dérive pas. Tu n'es pas là pour chercher quoi que ce soit sauf ton hors-la-loi. D'inspecteur tu deviens commissaire...

Et cela continue inlassablement, pendant des minutes qui semblent durer des heures pour Lucas. Il a l'impression que sa tête va exploser. Ces voix perçantes sont insupportables. Et là, elles s'arrêtent.

Voix en écho : Tu n'écoutes pas ce que te disent les voix.

Lucas : Si !

Voix en écho : Tu les entends mais tu ne les écoutes pas. Tant que tu n'auras pas compris la message, elles continueront et ce sera de plus en plus douloureux.

Lucas : Mais...

Voix : D'inspecteur tu deviens commissaire. Maintenant...

Lucas essaie de se boucher les oreilles mais les voix sont encore plus fortes. Il écoute mais il ne peut se résoudre à suivre les directives. Le lavage de cerveau continue. Une heure s'écoule, puis deux, Lucas souffre mais peu à peu, sa résistance s'efface, ses yeux perdent leur douceur et deviennent noirs, très noirs, plus noir que peut l'être le noir. Et les voix s'estompent.

Voix en écho : Votre mutation est terminée. Vous êtes désormais plus fort et vous pouvez aller poursuivre votre quête.

Lucas ressort, tel un zombi. De l'autre côté, Devil l'attend.

Devil : Eh ben, t'étais un coriace toi !

Lucas ne répond pas, les voix continuent toujours de résonner dans sa tête. Ils refont le chemin inverse qu'ils n'avaient fait et reviennent à la salle des juges.

Devil : Allez, à jamais !

Les portes se referment et les juges viennent prendre place. Lucas les écoute, sans broncher et sans une pensée de travers.

3eme juge : Lucas, vous allez chercher Angel Zecats. Maintenant que vous êtes commissaire, vous avez toutes la qualifications nécessaires. C'était plus long que prévu mais maintenant c'est fini. Pierre vous a préparé une ombre. Elle vous attend.

La sortie s'offre à Lucas et il sort avec la démarche assurée.

 

Esprit d'Allbynight cimetière

Angel et Lauren arrivent au cimetière et voient Lena.

Angel : C'est la seule qui soit encore là !

Lauren : Les autres ont du partir !

Angel : Et mon père !

Lauren : C'est pas celui qui arrive là-bas ?

Angel : Ah si !

Clark vient se placer à côté de Lena.

Clark : Ça y est je les ai raccompagnés. (soupir) Je ne pensais pas l'enterrer ! Je pensais plutôt que ce serait elle qui nous enterrerait !

Lena (sanglotant) : Si on m'avait dit cela, je n'y aurais pas cru !

Clark : Pourquoi a-t-elle fait ça ? Qu'est-ce qu'on avait fait de mal ?

Angel (les larmes aux yeux aussi) : Rien ! Vous n'avez rien fait ! Oh vous me manquez !

Lauren décide de s'éloigner de la scène pour éviter de pleurer d'une part, mais aussi pour les laisser en intimité.

Lena : Tu sais, des fois, je me demande... je me demande si... si elle s'est vraiment suicidée !

Angel : Non, je ne l'ai pas fait.

Clark : Tu crois que...

Lena : Je ne vois pas pourquoi elle aurait fait ça, mais d'un autre côté, je ne vois pas comment... Oh c'est si compliqué !

Angel s'approche de sa mère et va lui murmurer à l'oreille.

Angel : Je ne me suis pas suicidée ! Jamais je n'aurais fait ça !

Lena : Quoi ?

Clark : Rien.

Lena : Ah, je croyais...

Angel (s'éloignant de sa mère) : Lauren ! Lauren !

Lauren : Quoi ?

Angel : Je crois qu'elle m'a presque entendu ! Elle a cru que c'était mon père mais c'était moi ! Tu crois qu'elle peut m'entendre ?

Lauren (toujours éloignée) : Je ne sais pas, mais franchement, sans vouloir te démoraliser, je ne crois pas. Remarque tu peux toujours réessayer, ça ne coûte rien.

Angel s'approche à nouveau de sa mère.

Angel : Maman, je t'aime !

Lena : Chéri, j'aimerais rentrer, je suis fatiguée.

Clark : D'accord. On y va.

Ils s'éloignent. Lauren se rapproche d'Angel.

Lauren : Alors ?

Angel : Rien. C'était peut-être le vent. Elle ne m'a pas entendu cette fois. Mais tu sais, je crois qu'elle pense que je ne me suis pas suicidée !

Lauren : C'est une bonne chose ça !

Angel : Oui. Je me demande comment quelqu'un pourrait penser que j'aurais pu me suicider. D'accord j'étais en guerre contre tout le monde, mais pas à ce point ! Désolée de dire ça comme ça mais je n'ai pas vécu tout ce que toi tu as vécu ! Je n'avais pas d'aussi bonnes raisons que toi !

Lauren : Ouais. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Angel : Je sais pas.

Lauren : On pourrait peut-être aller voir celle qui parle aux morts, non ?

Angel : Ah ouais, bonne idée.

Elles s'éloignent à leur tour de la tombe "Angel Zecats, 1984-2003".

 

Gymnase du lycée

Lorelaï et Lily s'installent dans les gradins. Mike est encore dans le vestiaire et espère qu'elles sont venues.

Joueur : Alors Mike a ce qu'il paraît, tu as deux admiratrices !

Mike : T'es jaloux n'est-ce pas ?

Joueur : Non ! Moi j'ai tout le reste des filles après moi !

Sur son siège, Lily commence à perdre patience.

Lily : C'est quand que ça commence ?

Lorelaï : Je sais pas ! Pourquoi t'es aussi impatiente ?

Lily (en regardant le terrain) : J'ai envie de voir comment il joue !

Lorelaï : Lily ?

Lily : Oui ?

Lorelaï : Tu serais pas en train de tomber amoureuse de lui ?

Lily : Je... Non !

Lorelaï : C'est pas convaincant !

Lily : Il est très gentil !

Lorelaï : Il joue un jeu ! Tu sais, il est allé voir Ryan l'autre jour.

Lily : Oui, je sais.

Lorelaï : Après sa visite, Ryan voulait laisser tomber, il a fait plusieurs arrêts cardiaques, il ne se battait plus. A ton avis, c'est à cause de qui ?

Lily : Pourquoi on ne m'en avait pas parler ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? Je serais aller voir Ryan !

Lorelaï : J'avais pas envie d'en parler !

Lily : Tu sais quoi Lorelaï, tu me dis que Mike joue un jeu mais tu ne me rappelles pas que je suis avec Ryan ! Tu crois pas que ça aurait dû être ton premier argument ?

Lorelaï : Avant je l'aurais dit mais plus maintenant !

Lily : Pourquoi ?

Lorelaï : Parce que je sais que tu n'aimes pas Ryan !

Lily : Quoi !!! Mais...

Lorelaï : Tu as peut-être cru que tu l'aimais mais en fait non ! Il est un bon ami pour toi ! C'est tout.

Lily : C'est peut-être vrai ! Mais pourquoi je ne m'en serais pas rendu compte ?

Lorelaï : Je ne sais pas. Mais pour moi ça a été clair à partir du moment où tu ne pouvais pas aller le voir même si je sais que tu as un passé qui ne t'aide pas.

Lily : Mais je suis allée le voir ! Et puis, j'ai refusé de sortir avec Mike !

Lorelaï : Tu as re... ! Ryan est tellement gentil qu'on s'attache à lui et on est bien avec lui, alors on croit que c'est de l'amour, mais non.

Lily : Je ne l'avais pas vu sous cet angle !

Lorelaï : Mais une chose est sûre, ce n'est pas Mike qu'il te faut !

Lily : Tu dirais pas ça pour te le garder ?

Lorelaï : Mais non ! T'es parano ou quoi ?

Lily : J'ai des raisons !

Lorelaï : Donc tu es sous le charme de Mike, mais pas forcément amoureuse, ne l'oublie pas !

Lily : Oui, oui ! Mais je ne peux pas aller voir Ryan pour lui dire que c'est fini entre nous !

Lorelaï : De toute façon, si tu voulais y aller, je t'en empêcherais ! Je ne veux pas qu'il perdre tout espoir.

Lily : Et toi, tu serais pas en train de tomber amoureuse de Ryan ?

Lorelaï : Les joueurs entrent sur le terrain !

Lily : On remettra cette conversation !

Mike est en première position et va échanger une poignée de main avec le capitaine de l'équipe adverse. Puis, il vérifie que Lorelaï et Lily sont là. Lily lui fait un grand sourire mais Lorelaï semble être ailleurs.

Mike : Tant pis !

Joueur : Tant pis quoi ?

Mike : J'ai pas dit ça ! J'ai dis allons-y !

Joueur : Ok !

Les joueurs des deux équipes se mettent en place et la partie est lancée. Mike réccupère le ballon et l'envoie à un de ses coéquipiers. Après quelques passes, le ballon revient dans les mains du capitaine qui met un panier à 2 points. L'équipe adverse contre-attaque aussitôt mais n'aboutit pas. Mike leur a soufflé le ballon et se dirige seul au panier en driblant des adversaires. Il marque.

Lily : Il joue super bien !

Lorelaï : Un peu perso !

L'équipe invitée attaque de nouveau et met un panier à 3 points. Mike se met à crier sur ses coéquipiers.

Lily : Ben qu'est-ce qu'il fait ?

Lorelaï : Je sais pas ! Il n'est pas très bon joueur !

Lily : C'est ce que j'allais dire !

Lorelaï : Pour une fois que tu es réaliste avec lui !

Lily : Y a un début à tout !

L'entraîneur de l'équipe du lycée demande un temps mort.

Entraîneur : Palmer, qu'est-ce que tu me fais ?

Mike (montrant les adversaires) : Ils ont eu le temps de marqué un panier, c'est pas normal ! (montrant les joueurs de son équipe) Ils auraient du l'arrêter !

Entraîneur : Eh ! Toi aussi tu as le droit de défendre ! Les ordres, c'est moi qui les donne ! Et c'était quoi le solo que t'as fait tout à l'heure ? On est là pour jouer en équipe  ! Tu sors du terrain, je te remplace !

Mike : Quoi ? Mais je suis le meilleur joueur !

Entraîneur : Peut-être mais pas pour moi ! Pas pour l'équipe. Derik, tu le remplaces.

Le prénommé se lève tandis que Mike s'assoit. La rage peut se lire sur son visage.

Lorelaï : C'est dégueulasse, il l'a sorti !

Lily : Il est bête ou quoi cet entraîneur ? Il sait que Mike est le meilleur de l'équipe ! Il veut que le lycée perde ou quoi ?

Le match continue et l'équipe se fait mener 28 à 42 à la mi-temps. Mike se lève et va voir l'entraîneur.

Mike : Si vous ne me laissez pas jouer, on va perdre !

Entraîneur : Je ne crois pas que tes coéquipiers seraient heureux de te reprendre sur le terrain ! Tu les as insultés tout à l'heure ! C'est à peine si tu ne leur a pas dit "vous êtes nuls" !

Mike va voir ses amis.

Mike : Je m'excuse pour ce que j'ai dit tout à l'heure. J'ai pas été sympa ! J'en suis désolé.

Derik : Oh c'est pas grave ! Allez, je te laisse ma place !

Entraîneur : Ben ça a été plus facile que je ne pensais !

Un des joueur : C'est parce qu'on veut gagner, pas parce qu'on lui pardonne !

Mike reste bouche bée sur le côté alors que les autres retournent sur le terrain.

Entraîneur : Alors, tu n'y vas pas ?

Mike : Si, si.

Il court va rejoindre les joueurs sans grande conviction. Après la deuxième mi-temps, le score est de 64 à 66. L'équipe du lycée a perdu. Ils sont rassemblés autour de l'entraîneur et baissent la tête de déception. Seul Mike garde la tête haute.

Entraîneur : Tu as quelque chose à dire Mike ? Un truc dans le genre "si j'avais joué, on aurait gagné" !

Mike : Non, je voulais juste dire que : j'arrête le basket !

Il jette son maillot et quitte la place.

 

Quelque part sur Terre

Scott se réveille avec un mal de tête. Ces brutes ont du le frapper. Il ouvre les yeux avec peine et vois une grosse moustache.

Homme : Alors le gringalet on se réveille enfin !

Scott essaie de se lever mais il est ligoté à la chaise sur laquelle il est assis.

Scott : Qu'est-ce que vous voulez ?

Homme : Nous, rien ! Mais on n'aime pas du tout les gars comme toi qui vont faire un séjour aussi court au commissariat ! C'est louche !

Scott : Comment ça c'est louche ?

Homme : Ne joue pas à ça avec nous ! Nous ne sommes pas dupes ! Pour ressortir aussi vite, il faut faire des aveux.

Scott : Mais je n'en ai pas fait !

L'homme envoie un coup de poing à Scott.

Homme : Arrête de mentir, nous sommes assez forts pour tout te faire avouer. Qu'est-ce que tu leur a dit ?

Scott (serrant les dents en attente d'un autre coup) : Rien !

Un deuxième poing vient s'abattre sur la joue de Scott.

Scott : Je crois que j'aurai un bleu demain !

Homme : Tu commences à m'énerver !

Scott : Ah ! Parce que c'est seulement commencer ! Je me demande comment ce sera quand ce sera la fin !

Homme : Tu veux jouer au petit malin hein ?

Scott : Je ne joue pas au malin ! Je ne dis que la vérité ! Ce n'est pas moi qui irai dire quoi que ce soit aux flics !

Homme : Pourtant, tu es ressortis très vite ! Et puis, je trouve que tu rôdais trop de par chez nous ces temps-ci !

Scott : Ce n'est pas votre propriété privée !

Homme : Insolent ! On va voir si tu feras toujours le malin avec Frank !

Les hommes présents dans la salle sortent derrière celui qui pose les questions. La mâchoire de Scott le fait souffrir mais il en profite pour regarder où il se trouve. C'est une grande salle, pas très chaude et très sombre.

Scott : Une sorte de garage ! Mais je ne vois pas en quoi ça pourrait m'avancer ! Je suis coincé ici et personne ne m'attend quelque part ! Personne pour appeler la police et dire "Scott a disparu aidez-moi, j'ai peur de ce qui lui a pu lui arriver" ! Saleté de flic, il m'ont tout foutu en l'air ! Je me demande quelle tête ils feront quand ils retrouveront mon cadavre dans un fleuve ! J'aurais quand même bien voulu savoir si le frère de Merrimer allait bien, il connaît Mike... Mike ! Et s'ils s'en prenaient à lui ? Non, je ne vois pas comment ils auraient fait le rapprochement !

Il pousse un soupir. Un mal de tête commence peut à peu à s'emparer de lui et un bourdonnement lui envahit les oreilles. Une porte grince puis l'homme revient suivi cette fois d'un homme d'apparence très musclée !

Scott : Oh le grand méchant loup ! On se croirait dans un film ! On va chercher le balèze qui va filer une bonne raclée à celui qui ne veut pas parler ! Mais c'est là que le super héros arrive.

Frank : Mais pour toi, il n'y a pas de super héros !

Aussitôt après cette phrase, Frank fait gonfler ses muscles pour envoyer une belle droite à Scott. L'effet arrive tout de suite et Scott se met à saigner de la lèvre.

Homme : Alors, pourquoi tu traînais dans nos pattes ? Pour aller tout raconter à la police ? Raconter tout ce que tu pouvais savoir ? On n'a pas trouvé de plaque sur toi mais peut-être que tu fais partie de la police !

Scott : Ah non ! Pas du tout ! La police n'a rien à voir avec moi ! Je ne leur fais pas confiance et je n'irai pas leur parler ! Je l'ai déjà dit ! Si ça continue, on va tourner en rond !

Homme : Alors pourquoi nous surveiller ?

Scott : Je ne vous surveille pas !

Homme : Oh que si ! L'autre jour, tu étais bien en train de regarder ce que l'on faisait !

Scott : J'ai bien dit que je voulais juste être sur un coup ! Rien d'autre ! On appelle ça de la paranoïa !

Homme : Frank, fais-le taire.

Scott se prend encore un bon coup et ne peut s'empêcher d'émettre une sorte de glapissement. Cette fois, son estomac a pris un coup.

Homme : Et toutes ces visites au commissariat en si peu de temps en des moments aussi critiques, tu as peut-être une explication ?

Scott : Ils veulent à tout prix trouver quelque chose contre moi pour que je puisse révéler des truc sur la descente qu'il y a eu.

Homme : Et qu'est-ce que tu sais sur cette descente ?

Scott : Presque rien !

L'homme fait un signe et un coup s'en suit.

Scott : Je ne sais rien ! Rien du tout ! J'aimerais bien le savoir, devenir intouchable pour la police ! J'aimerais avoir un coup !

Homme : Et tu crois que ce serait possible ?

Scott : Je n'ai rien fait contre !

Homme : Il faudrait encore que tu nous prouves que tu le peux !

Scott : Sans problème !

L'homme se retourne et une fois qu'il est de nouveau face à Scott, il braque une arme.

Scott : Qu'est-ce que...

Homme : Alors ça te fait peur ça ! Il te faut une vraie menace pour te faire parler !

Scott : Je n'ai rien à dire ! Juste que je peux prouver que je peux être dans le coup ! Il faut juste que vous me disiez ce que je dois faire !

L'homme semble réfléchir puis sort de la pièce avec son bourreau.

Scott : Eh ! Qu'est-ce que vous faites ?

Un coup de feu passe à côté de l'oreille de Scott.

Scott : Ahhh ! Puta*n !

Les pas dans le couloir s'éloignent.

Scott : Y a d'autres moyen pour dire "Tais-toi" !

 

Esprit d'Allbynight

Cela fait quatre jours que Cole n'a pas vu Lucas. Il commence à s'inquiéter. Durant ce laps de temps, il est resté avec les inspectrices qui n'ont pas arrêté de le questionner.

Candice : Où il est Lucas ?

Cole : Il a été convoqué par les juges.

Alice : Pourquoi ?

Cole : Pour devenir commissaire.

Loïs : Mais pourquoi il passerait commissaire avant nous ? C'est pas normal !

Cole : Angel s'est faite enterrer ! Maintenant taisez-vous et concentrez-vous sur les hors-la-loi !

Et elles n'étaient pas satisfaites !

Alice : C'est normal qu'il ne soit toujours pas revenu ?

Candice : J'espère qu'il va revenir !

Loïs : Et qu'on ne restera pas seules avec Cole ! Oh Cole ! Vous êtes là ! Je croyais que vous vous étiez éloigné !

Alices et Loïs (entre elles) : Oh la gaffe !

Et le comble de l'énervement pour Cole était le petit chien noir. Depuis que Lucas s'était penché pour le caresser, il n'arrêtait pas de le suivre.

Cole : Encore heureux que t'es noir parce qu'avec des poils blancs, mon pantalon n'aurait ressembléà rien !

C'est au quatrième jour qu'ils sont tombés sur Lucas, par hasard.

Loïs : Lucas !

Le dénommé s'est retourné, le regard vide.

Les 3 inspectrices : Oh !

Cole : Alors ça y est ! T'y es passé !

Lucas : Qu'est qu'on peut perdre comme temps à discuter.

Il continue sa route et sa recherche. Cole est tout de même surpris, il savait que Lucas allait changé mais pas à ce point ! Le chien s'approche de Lucas pour lui faire la fête. Lucas le repousse assez brutalement et la petite bête revient tout penaude aux pieds de Cole.

Cole : Oh, qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Loïs : Tu parles du chien ou de Lucas ? Lui qui avait du charme, là je parle de Lucas ! Il est devenu comme toi ! Peut-être même pire.

Cole : Eh tu veux bien me lâcher les baskets ? Tiens, toi et tes copines vous n'avez qu'à ramener ce chien à Pierre et après vous ferez vos recherches ok ?

Elle pousse un grognement puis s'en va accompagnée de Candice et Alice. Cole rejoint Lucas. Il n'y a aucune discussion.

 

Sortie du lycée

Lily : Tu veux dire que tu as quitté l'équipe !

Mike : Oui, l'expérience d'aujourd'hui m'a montré que ce sport n'était plus fait pour moi !

Lily : Parce que tu es resté sur le côté ?

Mike : Non, l'ambiance de l'équipe ! Je joue au basket pour jouer au basket, et pas pour me battre contre mes propres coéquipiers !

Lily : T'as quand même du courage ! En tout cas, j'ai trouvé que tu avais très bien joué ! Et si l'entraîneur ne t'avait pas viré, on aurait gagné !

Mike : Peut-être ! Et toi Lorelaï, t'en penses quoi ?

Lorelaï (sortant de ses pensées) : Quoi ?

Mike : Rien ! Laisse tomber !

Lorelaï : Mais si, vous parliez de quoi ?

Mike : Visiblement ça ne t'intéressait pas ! Je suis sûre que tu pensais à Ryan !

Lorelaï : Et alors j'ai le droit de penser à lui ! En quoi ça peut te poser un problème ?

Mike : Euhh... En rien !

Lorelaï : Parce que vois-tu, après ta visite "amicale" Ryan a baissé les bras et a fait plusieurs arrêts cardiaque ! Il a failli mourir !

Mike : Merde !

Lorelaï : Tu l'as dit ! Alors maintenant arrête tes réflexions stupides ! De quoi vous parliez ?

Lily : Du match !

Lorelaï : Ah ! On a perdu ! Voilà c'est tout ! Et maintenant l'équipe a perdu son meilleur joueur ! Que dire de plus ?

Mike : C'est un compliment où je rêve ?

Lorelaï : Tu rêves ! Bon, j'y vais. A demain !

Elle s'en va et ne voit pas le sourire de Mike.

Lily : C'est le fait qu'elle t'aie fait un compliment qui te fait sourire ?

Mike : Ben oui ! Toute personne normale aime les compliments ! Tu es jalouse ?

Lily : Non, pas spécialement... Je vais rompre avec Ryan !

Mike : Quoi ?

Lily : Tu as très bien compris ! Lorelaï m'a fait ouvrir les yeux ! Il n'est qu'un ami.

Mike : Tu es en train de me dire que l'on peut sortir ensemble !

Lily : Non, je suis juste en train de te dire que je vais rompre avec Ryan, quand il se réveillera. Mais ce n'est pas pour ça que je me mettrai avec toi !

Mike : Quand il se réveillera ! Ça peut être dans longtemps !

Lily : Ou dans une semaine ! Ou encore deux jours ! Qu'est-ce que tu en sais ?

Mike : Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu me dis ça ! Ça m'avance à quoi si en même temps tu me dis aussi que tu ne sortiras pas avec moi pour autant ?

Lily : Parce que j'ai besoin d'en parler ! Et puis tu es un ami avec qui je peux le faire !

Mike : Alors c'est comme ça que tu me vois ? Un ami qui peut écouter tous les potins ! Mais je vais te dire une chose, je ne suis pas un pantin ! Je me casse ! Salut !

Il s'en va.

Lily : Mais attends Mike ! Oh c'est pas vrai ! Les mecs, tous les mêmes !

 

Esprit d'Allbynight

Angel et Lauren arrivent devant l'hôpital.

Lauren : Tu sais qu'il y a un risque qu'ils soient encore là ?

Angel : Oui mais tu sais aussi que pendant ces trois jours passés, Lorelaï n'a pas essayer de parler aux morts alors je veux une garantie ! Si on dit à Ryan de dire que je ne me suis pas suicidée, il le fera, enfin j'espère !

Lauren : Encore faut-il qu'il se réveille !

Angel : Je n'en doute pas !

Lauren : Et après ?

Angel : Ben on retournera chez Lorelaï !

Elles entrent dans le bâtiment et vont directement dans la chambre de Ryan. Celui-ci est surpris de les revoir.

Ryan : Oh de la visite ! Et en plus celle-ci peut m'entendre !

Angel : Quel cynique parfait ! T'en as fait des progrès !

Ryan : Faites gaffe, je suis fragile du cœur en ce moment !

Angel : Garde ton énergie alors ! Dis, tu peux me rendre un service ?

Ryan : Pour toi ? Jamais !

Angel : Si tu passes le message aux vivants quand tu te réveilleras, alors je passerai un message aux morts que tu veux !

Ryan : Mes parents !

Angel : OK ! Tu dis aux vivants, et surtout à mes parents, enfin à quelqu'un que je ne me suis pas suicidée et le marché et conclu !

Ryan : Alors tu diras à mes parents... Tu sauras les trouver ?

Angel : Pas de problèmes !

Ryan : Que je les aime et Asha aussi !

Angel : C'est très touchant ! Je ferai le facteur ! Mais tiens ta promesse de ton côté !

Ryan : Oui, c'est d'accord !

Lauren : Bon, vous avez fini vos courbettes ? Parce que là, faudrait y aller, le coin n'est pas sûr !

Angel : Allez, adieu Ryan !

Ryan : C'est ça, Angel !

Elles ressortent aussi vite qu'elle sont venus laissant Ryan sur son lit.

Lauren : Comment tu comptes faire passer le message de Ryan ?

Angel : J'ai bluffé, je ne peux pas le faire ! Mais lui si ! S'il respecte son contrat, alors je me débrouillerai !

Lauren : C'était pas réglo de lui mentir !

Angel : C'est une question de belle mort ! Et puis, s'il me sauve la mort, alors je suis sûre que je pourrai faire passer le message à ses parents !

 

Quelque part sur Terre

Scott fait un bon sur sa chaise, il a failli s'endormir. Ça fait des heures que l'homme qui l'interrogeait est parti et il commence sérieusement à s'ankyloser.

Scott (criant) : Eh, vous allez me laisser là encore longtemps ?

Un coup est donné dans la porte.

Scott : Non je ne veux pas me taire ! Je suis capable de faire quelque chose pour vous ! Et tant pis pour vous si vous ne sautez pas sur l'occasion !

La porte s'ouvre dans un grincement et l'homme arrive, toujours accompagné de son revolver. Il met l'objet sous le nez de Scott.

Homme : Palmer, il va falloir que tu comprennes que tu n'es pas dans la position de donner des ordres !

Scott : Je sais.

Homme : Bien ! On a une mission à te confier, si tu la réussis, alors on verra ce que l'on fera, si tu échoues, tu perdras ta tête ou peut-être que l'on pourra faire durer le supplice !

Scott déglutit, à quoi pense-t-il lorsqu'il fait allusion au supplice ?

Homme : Alors, toujours aussi prêt à nous donner une preuve de ta bonne foi ?

Scott : Toujours !

L'homme fait un signe et un garde vient détacher Scott. Celui-ci se met debout face à son interlocuteur. Ensuite, l'homme met l'arme dans la main de Scott.

Homme : Tu dois abattre l'inspecteur Merrimer !

§ Still waiting §

Scott : Quoi ???!

Homme : C'est pourtant simple, la tuer bang ! Tout simplement, à moins que tu ne veuilles plus !

Scott : Si, si !

Homme : D'accord ! Sergio !

Un des geôliers s'approche de Scott et l'assomme. C'est le trou noir.

 

Chambre de Lorelaï

Lauren et Angel entrent une fois de plus dans la maison de Lorelaï. Devant la porte de sa chambre, elles voient de la lumière.

Lauren : T'es sûre que c'est sa chambre ? Imagine que ce soit celle...

Angel : Oh Lauren !

Elles traversent la porte et voient Lorelaï en train d'allumer des bougies.

Angel : Bingo ! Allez viens, on va s'asseoir !

Elles s'installent en face de Lorelaï. Celle-ci finit de mettre les herbes.

Lorelaï : Bon, si cette fois ça marche pas, je laisse tomber ! Je me demande encore pourquoi je fais ça ! Esprit, Esprit, es-tu là, si tu es là, manifeste-toi.

Lauren : Et on fait comment pour se manifester ?

Angel : La planche ! T'as jamais vu Charmed ? Faut faire bouger la flèche !

Lorelaï : Esprit... Bon, soit y a un mort dans le coin soit y en a pas mais faites quelque chose j'ai l'impression de perdre mon temps !

Angel met sa main sur le flèche et essaie de la faire bouger mais elle est trop lourde.

Angel : Lauren aide-moi !

Elles se mettent à deux sur le minuscule morceau de bois.

Lorelaï : Oh, pourquoi je continue, je vais faire mes devoirs ça vaudra... Oh ! Qu'est-ce...

Lauren et Angel arrivent à faire trembler le bout pointu. Les yeux de Lorelaï sont dessus.

Lorelaï : Euh, donc y a quelqu'un ! Non, je rêve !

La flèche va vers le N, tout doucement !

Lorelaï : Dites, vous connaissez Angel ?

La flèche va vers le O.

Lorelaï : Oh ben ça alors ! Je parle à des morts !

Lauren : Ça y est ! On y est ! On va pouvoir communiquer avec les... Oh non !

Angel : Quoi ?

Angel suit le regard de Lauren et elle voit Cole arriver. L'aînée s'est rapprochée de la jeune fille.

Lauren : J'y vais, occupe-toi de ton inspecteur !

Angel : Comme d'hab' en fait !

Lauren (en partant) : Ouais !

Très vite, Lauren a disparu, Cole à sa poursuite. Angel se rapproche à nouveau de la planche de oui-ja. Lorelaï est toujours sous le choc de ce qu'elle vient de voir. Angel remet la main sur la flèche et essaie encore de la faire bouger.

Lucas (contre le mur) : On dit que l'espoir fait vivre, mais manque de pot, tu es déjà morte !

Angel : Ah Lucas je t'attend...

Les mots s'évanouissent dans sa gorge. Lucas s'approche d'elle. Il n'est plus en blanc, il est en noir. Plus aucune expression dans son regard, que du vide, un vide effrayant aux yeux d'Angel. Elle commence à se dire qu'à l'hôpital, ce n'était pas si choquant que ça !

Angel (dans un murmure) : Lucas ?

Lucas : Ben oui ! Commissaire à vos périls chère demoiselle.

Angel (toujours en murmurant) : Commissaire ?

Lucas : Oui, tu t'es faite enterrer. Bon, on est pas là pour parler, on l'a trop fait jusqu'à maintenant.

L'ombre de Lucas vient se planter à coter de lui.

Angel : Tu comptes vraiment t'en servir ?

Lucas : Oui, elle est là pour ça.

L'ombre fond sur Angel et celle-ci recule et tombe sur la planche. La flèche glisse alors à côté de la planche et Lorelaï pousse un cri.

Lorelaï : Y a vraiment quelqu'un ?

Angel n'a pas le temps de répondre et traverse le mur pour se retrouver dehors. Elle n'avait pas prévu la chute qu'il peut y avoir en sautant du premier et elle est quelque temps sonnée. Mais dehors, il pleut et aussitôt l'ombre arrive dehors qu'elle s'étale mollement.

Angel : Et maintenant ?

Lucas : Je suis toujours là !

Angel essaie de rire mais seul un petit couinement sort. Lucas lui fait vraiment peur. Elle esquisse un pas pour s'enfuir mais Lucas semble avoir des ailes et quoi qu'elle fasse, il se plante toujours devant elle. Finalement, elle décide de courir sans s'arrêter. Il la rattrape et la plaque contre le mur de la maison voisine de celle de Lorelaï. Les mains d'Angel sont plaquées contre la brique froide tandis que celles de Lucas encerclent les poignets ouverts.

Lucas : Tu passeras devant les juges que tu le veuilles ou non !

Angel : Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

Il na répond pas, les voix sont toujours là "Maintenant, plus question d'échouer, il faut arrêter. Les hors-la-loi ne sont pas amis mais ennemis...". Angel essaie de donner le coup fatal mais il l'esquive. Elle ne sait plus quoi faire. Il la relève et bloque ses mains dans le dos.

Angel : Lucas, que t'est-il arrivé ?... Lucas, je te parle !

Lucas : Alors ne parle plus ce sera mieux puisque je ne compte pas te répondre !

Angel fait un geste brusque pour se dégager. Elle se libère un bras mais Lucas, toujours aussi attentif, la retient fermement. Elle fait donc un demi-tour sur elle-même. Ils se retrouvent face à face.

Lucas : Cesse de bouger, tu t'épuises pour rien.

Angel profite de la position pour prendre en otage le regard de Lucas. Mais elle n'arrive pas à y rester accrochée, le noir est trop profond. Pour sa dernière tentative, elle se rapproche de lui, près, très près. Et ses lèvres finissent par effleurer celle de Lucas. C'est alors qu'il réagit et la retourne pour lui bloquer à nouveau les mains dans le dos. Cette réaction finit de déboussoler Angel. Ce n'est plus Lucas qu'elle a en face d'elle. Lui, continue d'écouter les voix.

§ Angels §

Lauren ne s'arrête pas de courir et trouve facile de semer Cole pour une fois. Lui, n'arrête pas de penser au "nouveau" Lucas qui lui a donné la chair de poule. Etait-ce ce qu'il lui était arrivé ? Pour lui, Lucas était une façon de décompresser, de se laisser aller mais maintenant...

Cole (pense) : Il faut que j'arrête de penser à ça ! Je dois attraper Lauren et c'est tout !

Il secoue la tête puis commence à accélérer puis il s'arrête net : Lauren a disparu.

Cole : Et merde !

Lauren éclate de rire, le pauvre Cole commence vraiment à vieillir ! Elle s'est rapprochée de la maison de Lorelaï et décide d'aller voir comment s'en sort Angel.

Lauren : Elle doit être sorti et comme il pleut, elle est sûrement déjà loin !

Alors qu'elle arrive devant la porte, elle voit Angel, tenu par un homme, qui passe le coin de la rue.

Lauren : Peut-être pas finalement !

Elle se rapproche du couple puis elle fait une espèce de prise à l'homme qui se retrouve par terre. Lauren prend la main d'Angel avant d'apercevoir son air triste.

Lauren : Ça va pas ? Tu sais, c'est pas grave de ne pas anéantir un inspecteur !

Angel : Commissaire à cause de l'enterrement !

Lauren : Viens, on y va ! Attends, je veux voir la tête du mec qui fait tourner la tienne !

§ Angels §

Lucas s'est relevé et fais face aux deux femmes. Les sourcils froncés de Lauren disparaissent et son visage s'éclaire.

Lauren : Lucas ! Oh mon dieu !

A suivre...


Voilà ! Jessica n'est pas beaucoup présente mais c'est parce qu'elle voulait faire un petit voyage avec Michael ! lol Bon, qu'en pensez-vous ?